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Société
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Sénégal: Indignation après la descente musclée d'un groupe de policiers chez le journaliste Jean Meïssa Diop
© Koaci.com - samedi 29 juin 2019 - 13:34Jean Meïssa Diop
©koaci.com - Samedi 29 Juin 2019 - Au Sénégal, la descente musclée d’un groupe de policiers chez le journaliste Jean Meïssa Diop suscite l’indignation. C’est le journaliste qui donne la nouvelle sur sa page Facebook, visitée par KOACI.
Membre du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra), l’ancien Directeur de publication de Walf Grand Place annonce avoir reçu, ce samedi matin, la visite des agents de la Division des investigations criminelles (Dic).
«Au secours !!! Ma famille et moi venons d’être réveillés, de manière musclée, par une demi-douzaine d’agents de la Dic recherchant un journaliste et conduite par un certain Diatta et Fall. Ils sont entrés jusque dans ma chambre à coucher, après avoir avoir réclamé carte d’identité, toute facture de Senelec, rejeté les factures Sde et Sonatel, regardé ma carte d’identité, fouillé mes tiroirs de commode, au motif que la loi leur donne le droit d’entrer chez n’importe qui, de 6 à 21 heures, eu une sévère altercation avec mon épouse… Excusez du peu ! », a posté le célèbre journaliste. Qui se demande ce qu’il a fait pour mériter cette procédure humiliante ?
« Moi, Jean Meïssa Diop violenté de la sorte pour n’avoir rien fait. On m’envoie la redoutable Division des investigations criminelles recherchant un journaliste d’un journal dakarois que je ne nommerai pas » a ajouté le journaliste .
Poursuivant sa publication, il révèle qu’on lui a donné l’ordre de rester à l’écoute de la Dic pour d’autres questions.
« Et avant de partir, ils ont fouillé toutes les chambres de la maison ! Voilà une agression sous le couvert de la loi. C’est vraiment trop ! C’est quel pays, c’est quelle police? Je demande de l’aide ! Que faire ! Qu’ai-je fait ? », continue-t-il de questionner.
« On me soupçonne d’être un journaliste – ce que je suis. Où travaillez-vous ? J’ai travaillé à Walf. Et où encore, m’a-t-on demandé ? Membre du Conseil national de régulation de l’audiovisuel jusqu’en novembre 2018. Et puis où encore ? Chroniqueur “Avis d’inexpert” au quotidien L’Enquête… Restez à la disposition de la Dic, m’a-t-on conseillé. », termine-t-il.
Le Syndicat des professionnels de l'information et de la communication du Sénéga ( Synpics ) parle d’agression et dénonce.
« Agression, parce que des éléments supposés appartenir à la police, se sont présentés chez lui, sans présenter de mandat. Ils sont entrés dans son intimité, dans sa chambre pour violenter sa femme, au motif qu'ils rechercheraient un journaliste », s’indigne le secrétaire général du Sympics dans une déclaration publique.
« Je voudrai dire à ces éléments de la police, malgré tout le respect qu’on leur doit, on ne saurait tolérer des comportements qui sont aux antipodes de la loi. Même leur chef, n’est pas au dessus de la loi. Il faut que l’on comprenne que ce pays a des règles », s'insurge Bamba Kassé , d’une voix coléreuse.
« Si l’objectif, conclut le syndicaliste, est d’intimider les journalistes, cela ne passera pas ».
Sidy Djimby Ndao correspondant permanent de KOACI au Sénégal
+ 221773243692 – ou sn@koaci.com
©koaci.com - Samedi 29 Juin 2019 - Au Sénégal, la descente musclée d’un groupe de policiers chez le journaliste Jean Meïssa Diop suscite l’indignation. C’est le journaliste qui donne la nouvelle sur sa page Facebook, visitée par KOACI.
Membre du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra), l’ancien Directeur de publication de Walf Grand Place annonce avoir reçu, ce samedi matin, la visite des agents de la Division des investigations criminelles (Dic).
«Au secours !!! Ma famille et moi venons d’être réveillés, de manière musclée, par une demi-douzaine d’agents de la Dic recherchant un journaliste et conduite par un certain Diatta et Fall. Ils sont entrés jusque dans ma chambre à coucher, après avoir avoir réclamé carte d’identité, toute facture de Senelec, rejeté les factures Sde et Sonatel, regardé ma carte d’identité, fouillé mes tiroirs de commode, au motif que la loi leur donne le droit d’entrer chez n’importe qui, de 6 à 21 heures, eu une sévère altercation avec mon épouse… Excusez du peu ! », a posté le célèbre journaliste. Qui se demande ce qu’il a fait pour mériter cette procédure humiliante ?
« Moi, Jean Meïssa Diop violenté de la sorte pour n’avoir rien fait. On m’envoie la redoutable Division des investigations criminelles recherchant un journaliste d’un journal dakarois que je ne nommerai pas » a ajouté le journaliste .
Poursuivant sa publication, il révèle qu’on lui a donné l’ordre de rester à l’écoute de la Dic pour d’autres questions.
« Et avant de partir, ils ont fouillé toutes les chambres de la maison ! Voilà une agression sous le couvert de la loi. C’est vraiment trop ! C’est quel pays, c’est quelle police? Je demande de l’aide ! Que faire ! Qu’ai-je fait ? », continue-t-il de questionner.
« On me soupçonne d’être un journaliste – ce que je suis. Où travaillez-vous ? J’ai travaillé à Walf. Et où encore, m’a-t-on demandé ? Membre du Conseil national de régulation de l’audiovisuel jusqu’en novembre 2018. Et puis où encore ? Chroniqueur “Avis d’inexpert” au quotidien L’Enquête… Restez à la disposition de la Dic, m’a-t-on conseillé. », termine-t-il.
Le Syndicat des professionnels de l'information et de la communication du Sénéga ( Synpics ) parle d’agression et dénonce.
« Agression, parce que des éléments supposés appartenir à la police, se sont présentés chez lui, sans présenter de mandat. Ils sont entrés dans son intimité, dans sa chambre pour violenter sa femme, au motif qu'ils rechercheraient un journaliste », s’indigne le secrétaire général du Sympics dans une déclaration publique.
« Je voudrai dire à ces éléments de la police, malgré tout le respect qu’on leur doit, on ne saurait tolérer des comportements qui sont aux antipodes de la loi. Même leur chef, n’est pas au dessus de la loi. Il faut que l’on comprenne que ce pays a des règles », s'insurge Bamba Kassé , d’une voix coléreuse.
« Si l’objectif, conclut le syndicaliste, est d’intimider les journalistes, cela ne passera pas ».
Sidy Djimby Ndao correspondant permanent de KOACI au Sénégal
+ 221773243692 – ou sn@koaci.com
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SRANBLE DEH
Je comprends pourquoi le boucher de Sindou Dramane Ouattara s'entend bien avec cet apprenti dictateur Macki Sall, ils sont dans le même secte et ont la même manière de proceder
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il y a 5 ans
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