© Koaci.com - lundi 22 juillet 2019 - 18:58

Assoa Adou devant les militants FPI à  Abobo-Doumé (Ph KOACI)

© koaci.com--Lundi 22 juillet 2019-- Le secrétaire général du front populaire ivoirien (FPI, Gbagbo ou rien) était à  Attécoubé où il a rencontré des militants de son Parti.

A Abobo-Doumé, dans la commune d’Attécoubé, l’ancien ministre de Gbagbo allant dans le sens de son message du samedi dernier à  Yopougon a déclaré que dans l’immédiat, leur (Gbagbo ou rien Ndlr) objectif majeur c’est le retour de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire.

Il a soutenu que c’est l’ex-président qui est le seul capable à  réunir tous les ivoiriens.

« Dans l'immédiat notre objectif c'est le retour du président Laurent Gbagbo et nous voulons vous dire qu'il est en route. Il est le seul capable de réunir tous les ivoiriens.En 2000 une fois élu président, le camarade Laurent Gbagbo a décidé de former son gouvernement avec tous les partis politiques et ensuite organiser le forum de réconciliation nationale. Il a mis tout à  leur disposition de ceux qui ne voulait pas participer (maison, voiture, salaires mensuels même ustensiles de maison) alors que certains n'étaient pas de bonne foi; c'est pourquoi nous avons connu 2002. Il a pris une loi amnistie général pour ceux qui étaient impliqués dans la crise. Ils ont tous retrouvé leur boulot et leur salaire », a-t-il déclaré hier dimanche à  Abobo-Doumé.

Assoa Adou a devant ses hôtes mis son espoir d’entendre le 1er août prochain dans son message à  la nation, le chef de l’Etat Alassane Ouattara annoncer la libération des prisonniers politiques et militaires et le retour des exilés.

« Nous espérons que dans son adresse à  la nation, le chef de l'état annoncera la libération des prisonniers politiques et militaires et le retour sécurisé des exilés. Nos frères vivent dans des conditions difficiles. L'état doit tout mettre en œuvre pour leur retour au pays », a-t-il affirmé.

Appelant le pouvoir d’Abidjan à  la table de discussion, le secrétaire général des « Gbagbo ou rien » est revenu sur le sujet sur la question des étrangers qui occupe le débat depuis quelques semaines.

«Quand nous allons finir nous allons dire aux dirigeants qu' les ivoiriens disent " trop c'est trop, asseyons-nous donc et discutons. La Côte d'Ivoire est une terre d'accueil. Nous sommes quittés chez nous pour venir à  Abidjan sur la terre des Ebrié. Nous nous conformons à  leurs normes. Partout il y a des étrangers, ceux-ci doivent suivre les règles du pays. On nous traite de xénophobe mais nous avons plus de 26% d'étrangers sur notre sol », a-t-il conclu.

Jean Chrésus