Simone Gbagbo accueillie à Daloa (Ph KOACI)

Cela ne fait l’ombre d’aucun doute, le front populaire ivoirien (FPI, Gbagbo ou rien) est résolu à prendre part à l’élection présidentielle de 2020 et à toutes les autres élections locales.

C’est l’information qui a été donnée par l’ancienne première dame Simone Gbagbo, par ailleurs deuxième vice-présidente du FPI « Gbagbo ou rien».

Depuis quelques semaines, Simone Gbagbo qui semble avoir pris son bâton de pèlerin pour sillonner certaines localités du pays pour inviter les Ivoiriens à la réconciliation et à la paix.

Dans le Haut-Sassandra, où l’ancienne députée d’Abobo a tenu hier dimanche son meeting de clôture après une semaine passée dans la région, Simone Gbagbo a affirmé la volonté du FPI de prendre à l’élection présidentielle de 2020 et à toutes les autres élections locales, comme constaté sur place par KOACI.

Simone Gbagbo qui est vue selon certaines indiscrétions des « Gbagbo ou rien », comme potentielle candidate de son parti en 2020 en absence de son époux, Laurent Gbagbo saura gagner l’approbation de certains caciques des « Gbagbo ou rien » qui au constat restent opposés à sa candidature?

En tout cas, l’ex-première dame a été formelle à Daloa, le FPI participera en 2020 à l’élection présidentielle et à toutes les autres élections.

Elle a également affirmé que pour gagner ces élections, il faut s’y préparer non moins sans indiquer qu’il y a des conditions à remplir pour aller à ces élections. 

«En 2020, le FPI sera aux élections, à toutes les élections, présidentielles, législatives, municipales, régionales. Le front populaire sera à toutes les élections. C’est pour ça que depuis je suis là, je m’adresse aux amis du PDCI pour dire venez, c’est le temps. On ne va pas aux élections pour gagner si on ne les prépare pas. Premier problème à régler ; les cartes d’identité, deuxième problème à régler l’inscription sur les listes électorales, troisième problème à régler la formation des délégués qui vont être dans les bureaux de vote.», a-t-elle fait remarquer.

Enfin, Simone Gbagbo a déclaré que travail sur la réforme de la CEI doit être repris parce que non consensuel selon elle.

« Il y a un travail plus important qu’on doit faire qui est la réforme de tous les textes électoraux, la CEI devait être réformée, elle doit être réformée. Le gouvernement a déjà fait un travail de réforme, mais ce travail n’est pas consensuel donc ça ne suffit pas. C’est un travail qui doit être repris. Les découpages électoraux doivent être repris pour être consensuel, les nettoyages des listes électorales doivent être aussi repris pour que les élections soient transparentes.», a-t-elle conclu.

Jean Chrésus