Blé Goudé en avril dernier à la Haye

L’ancien ministre de la jeunesse de Laurent Gbagbo, en liberté sous condition à la Haye continue sa campagne médiatique.

Après les chaînes de télévisions occidentales, Charles Blé Goudé s’est ouvert à plus d’une dizaine de télévisions Africaines.

Dans un entretien qu’il a eu hier, le tout nouveau président du congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (COJEP), Charles Blé Goudé a profité pour régler ses comptes avec certains « Gbagbo ou rien », qui tentent de l’opposer à l’ex-président Ivoirien, lui aussi en liberté sous conditions à Bruxelles.

Charles Blé Goudé qui reste convaincu qu’il est attaché aux valeurs et en la personne de Laurent Gbagbo a lancé un appel à ceux qui tentent de l’opposer à son père politique.

«Je souhaite qu’on ne s’en-tête pas à m’opposer au président Laurent Gbagbo. Ceux qui veulent le faire, ils perdent leur temps, personne ne se servira du président Laurent Gbagbo comme une corde pour m’attacher. Ce que j’ai vécu avec le président Laurent Gbagbo c’est douloureux. Qu’on arrête de jouer avec ma douleur», a-t-il déclaré.

«Nous nous considérons comme un partenaire du FPI, maintenant je ne sais pas si le FPI nous considère comme son partenaire. Pour nous celui qui nous considère comme son partenaire, nous serons son partenaire, celui qui s’entête à nous prendre comme un adversaire nous nous dirons toujours que l’adversité peut être politique, on n’est pas obligé de se haïr », a-t-il ajouté.

Sur la question de la naissance de différentes plateformes en Côte d’Ivoire, l’ancien leader de la galaxie patriotique a affirmé qu’il ne souhaite pas appartenir à une plateforme pour combattre un individu.

« Je ne veux pas être un fardeau pour une plateforme à laquelle j’appartiens, je veux venir avec une plus-value. Depuis 2002, j’ai été Charles Blé Goudé hors de la machine du FPI, cela ne veut pas dire que j’ai un problème avec le FPI », a-t-il affirmé. 

L’ancien ministre de la jeunesse a tenu à préciser qu’il n’est pour l’heure membre d’aucune plateforme et que lui et ses amis prennent le temps d’étudier toutes les éventualités avant s’adhérer à une quelconque plateforme.

 «J’ai décidé de parler à la Côte d’Ivoire plurielle. La plateforme de Bédié m’a approché, je l’étudie et je prends le temps pour me prononcer. Si je ne me suis pas précipité pour rentrer dans EDS qui est une plateforme qui a été mise en place par le front populaire ivoirien, je ne me précipiterai pas pour une plateforme mis en place par Bédié. Je veux mener un combat autour des valeurs. Pour le moment le parti que je dirige n’est membre d’aucune plateforme », martèle-t-il.

Jean Chrésus