Souleymane Savané mardi à Abidjan (ph KOACI)

Plus d’un mois après le déguerpissement des commerçants du boulevard Nangui Abrogoua d’Adjamé, la Fédération nationale des acteurs du commerce de Côte d’Ivoire ( FENACCI ) donne de la voix à travers son Secrétaire national, Souleymane Savané.

Elle a lancé cet après midi, un appel au Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly afin que ce dernier mette à la disposition de ses membres victimes, le site de l’ancienne casse d’Adjamé situé sur la voie express d’Abobo.

«Nous commerçants de Côte d’Ivoire, lançons un appel à Son Excellence, Monsieur Amadou Gbon Coulibaly, Premier Ministre, Ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, afin qu’il mette à notre disposition (Mairie et Commerçants) l’espace de l’ancienne Casse, sur la route d’Abobo, » a précisé M. Savané au cours d’une rencontre avec les commerçants et la presse.

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La FENACCI plaide également auprès du Premier ministre, afin qu’il l’aide à obtenir ce site à titre provisoire.

«Le Chef de l’Etat, Son Excellence le Président Alassane Ouattara a décrété l’année 2019, comme l’année du social. Aussi, ce sera pour nous commerçants, contribuables de premier plan, de vivre cette volonté du Chef de l’Etat, et de faire l’écho de cette politique du social, » a ajouté le Secrétaire national.

En dépit du déguerpissement de ses membres sur le Boulevard Nangui Abrogoua, la FENACCI, félicite son président national, l’actuel maire pour le travail abattu.

«Au regard des nombreuses tentatives infructueuses du passé, le déguerpissement a été réalisé, et les commerçants à leur corps défendant sont obligés de reconnaitre et de saluer le travail de la municipalité. Aujourd’hui, nous commerçants membres de la Fédération Nationale des Acteurs du Commerce de Côte d’Ivoire, du Syndicat national des commerçants de Côte d’ivoire sommes fiers de ce que le Maire Soumahoro Farikou réalise en ce moment dans la commune d’Adjamé, » a expliqué, M. Savané

Cependant, bien qu’elle soit fier des actions réalisées à Adjamé, la Fédération «enregistre avec amertume que beaucoup parmi ses membres sont aujourd’hui livrés à eux-mêmes, sans activité. »

Selon le Secrétaire national, les commerçantes et les commerçants qui exerçaient le long du boulevard Nanguy Abrogoua ne savent plus à quel saint se vouer.

«Même s’il est vrai que nos commerçants étaient installés de manière informelle, il faut souligner que c’est au minimum 1 500 000 FCFA qu’ils payaient à la mairie chaque jour, » a-t-il révélé.

Wassimagnon