Une personne en menottée (ph)

Une opération conjointe menée le 19 novembre dernier par une équipe conjointe de militaires et de policiers ghanéens et togolais a permis d’arrêter plus de 170 criminels et terroristes présumés le long de la frontière entre le Ghana et le Togo et dans des environs.

Dans une déclaration rendue publique par la police ghanéenne signée par le ministre de la Sécurité nationale, Albert Kan Dapaah, il est expliqué que l’opération vise « à prévenir les activités terroristes, l’extraction illégale de ressources, le trafic de drogue, le commerce d’armes illicites, la contrebande, entre autres crimes transnationaux ».

L’opération se situe dans le cadre des accords antérieurs conclus dans le cadre de « l’Initiative d’Accra » et intervient suite à des exercices similaires nommés Koudanlgou I et II. Quant à la présente rafle menée, elle se situe dans l'opération de sécurité conjointe Koudanlgou III.

Certains des suspects arrêtés avaient en leur possession des armes illégales, y compris des armes à feu simples ou doubles à canon unique de fabrication locale et étrangère, le tout faisant 108 armes à feu sans document valable. D'autres suspects n'ont pas vu de permis de ports d’armes à jour. De ce lot, figurent des mineurs clandestins, y compris des étrangers arrêtés à « Dollar Power » près de Bole au Ghana.

L’opération en cours au Ghana, est dirigée par les services de renseignement et elle couvre des zones situées le long de la frontière et des points choisis dans les régions du nord, de la savane du nord-est et des régions de l’est et de l’ouest.

Le Ghana, la Côte d'Ivoire et le Bénin sont en alerte suite aux menaces de djihadistes opérant au Burkina Faso.

Mensah correspondant permanent de KOACI au Togo, Nigeria et Ghana

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