Henri Konan Bédié, président du PDCI à Abidjan (Ph KOACI)

Quelques jours après la promulgation de la loi sur la commission électorale indépendante (CEI) en août dernier, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) avait déposé un recours à Arusha en Tanzanie un recours devant la cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP).

Une plainte contre l’Etat de Côte d’Ivoire qui avait été jugée recevable.

La «demande de mesures provisoires » du PDCI qui réclamait  la suspension de la mise en place de la CEI a été rejetée hier vendredi soir, apprend KOACI via le communiqué de la CADHP.

« La Cour rejette les mesures provisoires demandées », parce que  la demande des requérants « est devenue sans objet suite à la mise en place de la CEI et la désignation de ses membres », précise à l’unanimité cette décision de la cour.

« Les requérants n’ayant pas fourni la preuve de l’extrême gravité de la situation dans les circonstances de l’espèce, la demande des mesures à ordonner avant l’examen du fond de l’affaire n’est pas justifiée », et que son ordonnance « demeure de nature provisoire et ne préjuge en rien (de ses) conclusions quant au fond de l’affaire. »,  a ajouté cette décision de la cour africaine des droits de l’homme et des peuples.

A moins d’onze (11) mois de l’élection présidentielle de 2020, le PDCI et ses alliés de l’opposition continuent de protester contre la CEI qu’elle juge  non-consensuelle alors que son président Kuibiert Coulibaly élu le 30 septembre dernier a pris fonction.

Jean Chrésus