Attente en vain d'employés journaliers devant un commerce fermé au Plateau (ph KOACI)

Les restrictions d’activités des secteurs sur liste rouge dans le cadre du Coronavirus sont maintenues à cette heure jusqu’au 30 avril prochain comme annoncé le 15 avril dernier par le Gouvernement.

En attendant ils sont des millions à espérer qu’à compter du 1er mai, ceux qui ont été contraints de stopper du jour au lendemain, depuis plus d’un mois, leurs activités pourront les reprendre.

En effet, plus d’entrées d’argent aussi bien pour les entrepreneurs qu’un grand nombre d’employés journaliers qui, par effet domino, mettent à mal leurs familles.

« J’attends depuis, suis venu ce matin en espérant voir quelqu’un mais on me dit que le patron a fui en France.», explique un journalier venu ce vendredi matin s’enquérir de la situation de son activité au Plateau.

Au niveau du Port ou des zones industrielles de Yopougon ou d'Abobo, même constat. Ils sont nombreux à s'y déplacer pour voir quand est-ce qu’ils pourront reprendre leur travail, espérant ainsi être à nouveau payés à l’approche d’une fin de mois qui s’annonce très difficile pour leurs foyers et voisinage au quartier.

Espérons pour ces millions de personnes victimes indirectes sociales de la crise du Coronavirus, qu’au regard des bons résultats obtenus par les services sanitaires du Pays face au virus (fort taux de guérison, très faible taux de mortalité, ndlr), fort d’un traitement officiel et de médicaments au delà d'un renforcement des capacités d'acceuil sanitaire, l’état d’urgence sera levé le 30 avril prochain.

A suivre…

Amy Touré