Les ex-membres de l'ex-direction du Mouvement des forces d'avenir (MFA) membre de la coalition au pouvoir ne cautionnent pas les propos tenus par Yaya Fofana dans la presse.

Ils demandent à celui qui se présente comme le porte-parole du MFA de revoir sa copie et de se mettre à la disposition de la haute direction du RHDP.

"Nous avons lu avec regret dans la presse, les déclarations intempestives et tonitruantes de Yaya Fofana, se réclamant porte-parole du Mouvement des forces d’avenir (MFA) et élevant de vives critiques contre la Direction du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP).

Nous ex-membres de l’ex-direction du MFA, ex-membres des structures spécialisées des femmes et des Jeunes, les ex-délégués et ex-militants du MFA, déplorons l’attitude du sieur Yaya Fofana qui n’a consulté et n’a associé aucun cadre dans sa démarche. Condamnons les propos de Yaya Fofana qui n’engagent que sa seule personne," lit-on dans une déclaration de l'ancienne Direction du MFA, signée Kouakou Tano Fidel, Délégué départemental RHDP de Transua II.

L'ex-Direction rappelle à toutes fins utiles que depuis le congrès du RHDP du 25 janvier 2019, les activités de tous les partis qui ont pris part audit congrès sont mises en veilleuse et ce jusqu’à nouvel ordre.

Par conséquent, elle demande à Yaya Fofana de se mettre à la disposition de la haute direction du RHDP, son nouveau parti politique, dirigé par le président de la République, Alassane Ouattara.

l'ex-direction réaffirme, conformément au congrès de l’ex-MFA tenu, le 25 mars 2018 à Bondoukou sont engagement et son appartenance au RHDP et assure sa disponibilité à œuvrer pour le rayonnement de cette formation politique en vue de son éclatante victoire à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 ;

Comme mentionné dans cette déclaration, elle lance enfin, un appel au calme et à la sérénité de tous les cadres issus de l’ex-MFA et les invite à demeurer à l’écoute du directoire et de la direction exécutive du RHDP conduit respectivement par le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly et le ministre Adama Bictogo.

Wassimagnon