Le Président Ouattara accueil par son homologue IBK (ph)

Les dirigeants de la CEDEAO se donnent rendez-vous ce lundi 27 juillet 2020 pour un sommet extraordinaire de la Communauté en vue de se pencher sur un compromis devant aboutir à une sortie de la crise sociopolitique au Mali.

La médiation entamée par l’ancien Président nigérian Goodluck Jonathan le 15 juillet dernier, reprise et renforcée hier jeudi par les Présidents du Niger, du Nigeria, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal et du Ghana n’a pas permis de trouver une issue à la crise qui mine le pays mais toutefois la CEDEAO ne désespère pas pour harmoniser les points entre le pouvoir et le M5-RFP.

En effet, les cinq chefs d’Etat qui se sont retrouvés à Bamako ne sont pas parvenus à faire accepter à l’opposition malienne leur plan pour sortir le pays de la crise, mais ils restent «optimistes» pour décanter la situation.

Optimisme du Président Issoufou

Le Président en exercice de la CEDEAO, le Président Mahamadou Issoufou du Niger a déclaré que l'organisation sous régionale fera tout son possible pour atténuer la crise politique au Mali. C’était après de nombreuses heures de consultations hier jeudi avec les principaux protagonistes de la crise au Mali.

D’après une note de la présidence nigériane à Abuja, le Président hôte de la rencontre, Ibrahim Boubacar Keita (IBK), a informé les chefs d'État de la CEDEAO de la situation sociopolitique dans le pays, en particulier des désaccords qui ont dégénéré en protestations et en violence.

En attendant ce sommet extraordinaire, les dirigeants ouest africains ont convenu qu'il serait nécessaire de trouver un compromis pour préserver la paix et l'intégrité du pays et ont précisé que laisser la crise politique s'aggraver au Mali affecterait la situation sécuritaire en Afrique de l'Ouest, en particulier dans les pays voisins. .

Mensah correspondant permanent de KOACI au Togo, Nigeria et Ghana

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