Les responsables du mouvement PC2I ce jeudi au Plateau (Ph KOACI)

Le mouvement politique dénommé Pour la Côte d’Ivoire et les Ivoiriens (PC2I) a effectué sa sortie officielle et procédé au lancement de ses activités ce jeudi 27 août, à l’hôtel Ivotel d’Abidjan-Plateau lors d’une conférence de presse, comme constaté sur place par KOACI.

Pour le porte-parole du mouvement PC2I , M. Eric Iro son organisation vient pour pallier l’échec constaté au niveau de la classe politique. 

En effet selon lui, 30 ans après l’avènement du multipartisme, la démocratie continue de patiner en Côte d’Ivoire. 

Aussi a-t-il indiqué que son organisation vient pour jouer sa partition dans la démocratisation du pays. 

Le mouvement PC2I, dira son porte-parole se veut une organisation nationaliste qui privilégie les intérêts des ivoiriens.

Aussi, cette organisation entend aller à la conquête du pouvoir d'État. 

Même si nous sommes à deux mois du scrutin présidentiel et à moins d’une semaine de la fin du dépôt des dossiers des candidats à la présidence,  ce mouvement a promis qu’il aura son candidat qui sera connu le dimanche prochain lors de sa convention. 

«Pour atteindre ces objectifs, il faut mettre en œuvre les principes de gouvernance appropriés. D’où l’option de notre mouvement de participer à la conquête du pouvoir d’Etat, en vue d’une vision nouvelle de la politique et de l’économie nationale qui ne nécessite point d’affrontements fratricides. », a expliqué M. Iro qui était pour l’occasion entouré des membres de son organisation.  

Abordant l’actualité qui prévaut dans le pays, notamment la question de la candidature du Chef de l’Etat qui polarise  les débats et suscite des levées de boucliers, le conférencier a appelé pour sa part à la discussion.

« Le débat sur le 3è mandat du Chef de l’Etat est délicat. Pour ne pas jeter l’huile sur le feu nous ne pouvons prendre position. Il faut donner une chance à la discussion et à la concertation et à la réconciliation. », a précisé M. Eric  Iro.  

Parlant du scrutin présidentiel, il a milité pour un report du scrutin au cas où les conditions ne seraient pas réunies pour sa ténue à la date constitutionnelle du 31 octobre 2020. 

Jean Chresus