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Cameroun : Appels à l'insurrection contre Biya, le pouvoir criminalise l'opposition et tente de la fragiliser
 

Cameroun : Appels à l'insurrection contre Biya, le pouvoir criminalise l'opposition et tente de la fragiliser

 
 
 
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 Il y a 4 ans
 
 
 
 
 
© Koaci.com - lundi 21 septembre 2020 - 03:23

Depuis plusieurs jours, l’on assiste à une inflation du discours sur le « non à l’insurrection », prôné par l’opposant Maurice Kamto et ses alliés.

Syndicats, activistes de la société civile, leaders politiques et religieux, chefs traditionnels et citoyens ordinaires, chacun y est allé de son argumentaire pour s’opposer à la liberté de manifester, droit fondamental reconnu par la constitution camerounaise.

Dans les rangs du Mrc, le parti qui appelle à manifester pour chasser Biya du pouvoir, l’on a même enregistré des démissions en cascade, dont celle retentissante d’un haut cadre.

Leonel Dawe président des jeunes du parti à Maroua 1er, reproche à son président national plusieurs griefs.

 Il évoque l’auto-proclamation de Maurice Kamto avant la publication des résultats de l’élection présidentielle de 2018 ; le rêve brisé en période des législatives et municipales et l’appel aux manifestations du 22.

Dimanche 20 septembre, une vingtaine de jeunes de Bangangté (Ouest) ont annoncé devant les medias. La vingtaine d’opposants, dit rejoindre les rangs du Rdpc au pouvoir.

Selon nos informations, leur démission a été obtenue après une semaine intense de négociations entre élites et leur chef de file.

« Leur démission du Mrc a été obtenue après des assurances d’un recrutement à la mairie et dans plusieurs autres entreprises que dirigent les plus hautes personnalités de la région », confie sous anonymat une source.


 Manœuvres



Au sein du sérail, le mot d’ordre est passé. Tout faire pour fragiliser la mobilisation de l’opposition. 

Au Sud, Jacques Fame Ndongo, le ministre de l’enseignement supérieur et secrétaire national à la communication du Rdpc au pouvoir, a pesé de tout son poids pour obtenir l’interdiction à manifester du gouverneur et le front commun de tous les chefs traditionnels de sa région d’origine.


D’autres pontes du régime ont été plus discrètes.  Dans la région du Littoral Laurent Esso le ministre de la Justice et le maire Roger Mbassa Dine le super maire de Douala, ont envoyé des émissaires auprès des chefs traditionnels, avec pour mission de les pousser à faire front commun contre les appels à manifester de l’opposition.  

Maurice Kamto pour sa part reste déterminé. Le leader du Mrc maintient les manifestations le 22 septembre prochain et invite les camerounais à sortir massivement pour chasser Biya du pouvoir. 


 

Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun. 

-Joindre la rédaction camerounaise de Koaci au 237 691154277-ou cameroun@koaci.com-



 
 
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Chez nous l'opposition, ayant la frousse du verdict des urnes, cherche boycotteurs civiles mais a dû grand mal à en trouver...
 
 il y a 4 ans     
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