Police et populations côte à côte ce jeudi pour le nettoyage des rues à Yamoussoukro (Ph KOACI)

Yamoussoukro, capitale politique du Pays, après les bien honteux tragiques événements survenus dans la ville, suite à l'appel à la désobéissance civile lancé par l'opposition, à l'image d'Abidjan où les embouteillages sont de retour ce jour, la vie a repris dans cette partie de la Côte d'Ivoire.

Si des pertes de vies humaines sont à déplorer ainsi que des nombreux dégâts matériels enregistrés, il faut bien vaquer à ses occupations après le passage de la tempête.

Ce jour, jeudi 5 novembre 2020, la capitale politique du Pays a été le théâtre d'une scène d'harmonie en forces de défense et de sécurité et les populations.

Si elles s'étaient affrontées pendant ces événements douloureux pour la ville, ce jour, c'était tout un autre tableau.

Côte à côte, populations et forces de l'ordre ont procédé au nettoyage des rues, comme constaté par KOACI.

Une action qui s'inscrit dans le cadre du renforcement des relations police et population, à en croire les sources sécuritaires.

C'est donc une opération dénommée « opération coup de balai » qui a eu lieu ce jeudi aux environs de 09 heures 50 minutes dans la ville de Yamoussoukro.

Cette opération qui a vu la participation de plusieurs autorités de la ville et les jeunes leaders de Yamoussoukro a permis donc le nettoyage des quartiers, des rues, des bâtiments administratifs.

Retour des embouteillages à Abidjan, à Abobo, la vie a repris normalement, transports et commerces fonctionnent normalement après trois jours d'angoisse liés à la présidentielle

Emboutaillage hier soir aux alentours de 19H sur l'axe Cocody-Bingerville

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Les premiers jours d'angoisse ayant précédé le scrutin du 31 octobre sont inscrits dans le passé des populations d'Abobo.

La vie a repris normalement dans la commune, comme constaté ce jour avec l'ouverture de la quasi-totalité des magasins et autres commerces.

Les alentours de la mairie étaient bondés de monde. Les commerçants ambulants étaient préoccupés à libérer leurs marchandises. C'est cette ambiance qui a également prévalu le long de la voie principale menant à Anyama où sont installés de façon anarchiques des revendeurs de portables et des vendeurs de tubercules d'ignames.

Les transports communs ont également repris. Plusieurs gbaka et woro-woro étaient en circulation ce jour, contrairement aux deux premiers journées précédant le scrutin présidentiel émaillé de violences dans certaines localités du pays.

Apeurés, commerçants et transporteurs avaient mis leurs activités en berne pour ne pas être victimes de pillages où de cambriolages.

Tout comme les transporteurs et opérateurs économiques, les populations gagnées par la peur restaient terrées chez elles. Aujourd'hui, tous ont vaqué librement à leur occupations.

Ce constat nous l'avons également fait dans d'autres communes d'Abidjan lors de nos passages ce jour, comme au Plateau, à Adjamé, où les voies alentours du grand marché sont comme à l'ordinaire bondées, à Koumassi ou à Marcory

Train train quotidien entre kalxon, piétons et vendeurs ambulants ce matin aux alentours de 7HTU au Plateau



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Jean Chrésus & Wassimagnon