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Après avoir annoncé la création du Conseil National de la Transition (CNT), les derniers jours sont durs pour le président reconnu du Front Populaire Ivoirien (FPI).

Nous apprenons ce vendredi auprès des proches de Pascal Affi N’Guessan, que sa résidence sise à la Riviera 4 à Cocody a été perquisitionnée jeudi par des éléments de la Gendarmerie Nationale. Nous apprenons que l’ex Premier Ministre n’était pas chez lui lors de l’opération. Aucune information à cette heure sur le lieu de la cachette du député de Bongouanou.

Le camp de celui qui, avec les complicités de Thiam, Soro et Guikahué, pourrait avoir manipulé Bédié dans cette affaire de Transition dénoncée par la communauté internationale et qui vaut des poursuites à ceux qui l'ont crée, dénonce une perquisition sans mandat et parle de dérives des autorités.

Comme annoncé hier en exclusivité sur KOACI, Affi N’Guessan, Henri Konan Bédié, Mabri Toikeusse et consorts devraient être situées sur leur sort ce vendredi après avoir appelé à une sédition du pays.

Suite à la mise en place du Conseil national de transition par une plateforme de l’opposition le 02 novembre, devant se substituer aux institutions républicaines légalement établies, le gouvernement ivoirien a condamné avec la plus grande fermeté cet acte de sédition et saisi le procureur de la République près le tribunal de première instance d’Abidjan. Ce, afin que soient traduits devant les tribunaux les auteurs et les complices de ces infractions.

« Le lundi 02 novembre 2020, Monsieur Pascal Affi N’guessan, s’exprimant au nom d’une plateforme de l’opposition, a annoncé la mise en place d’un organe de transition dénommé Conseil national de transition, devant se substituer aux institutions républicaines légalement établies. Cette déclaration, ainsi que les violences perpétrées suite au boycott actif constituent des actes d’attentat et de complot contre l’autorité de l’Etat et l’intégrité du territoire national. Ces faits sont prévus et punis par la loi pénale », a dit le 03 novembre, dans un communiqué, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Sansan Kambilé.

Donatien Kautcha, Abidjan