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Côte d'Ivoire : Petit-Bassam, palabres pour la succession des « Dougbô », l'intervention du chef de l'Etat, Alassane Ouattara sollicitée
 

Côte d'Ivoire : Petit-Bassam, palabres pour la succession des « Dougbô », l'intervention du chef de l'Etat, Alassane Ouattara sollicitée

 
 
 
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 Il y a 3 ans
 
 
 
 
 
© Koaci.com - mardi 23 février 2021 - 11:49

La Génération sortante les « Dougbô » à Petit-Bassam 


Le village de Petit-Bassam dans la commune de Port-Bouët, est sous le feu des projecteurs ces derniers jours à cause d’une crise à la chefferie.


En effet et comme constaté par KOACI dans ledit village, le passage du flambeau entre les Dougbô , la génération sortante et les Tchagba qui doivent prendre le pouvoir créé des tensions au sein des populations. 


Selon les informations recueillies auprès des personnes habilitées sur place, un groupuscule de personnes qui aurait l’aval des autorités préfectorales ont décidé de se choisir un chef en dehors des us et coutumes du peuple Atchan.


Et dans cette bataille pour le contrôle de la chefferie tous les coups bas sont permis. Ceux qui prônent la légalité, sont taxés d’être à la solde de l’opposition et que leurs actions auraient pour objectifs de ternir l’image du Président de la République. Faux, rétorquent-ils, tout en rappelant leurs actions en faveur du chef de l’Etat, Alassane Ouattara notamment un discours prononcé devant l’ex-Ministre Maurice Kouakou Bandama (Voir document).


 Ils sollicitent d’ailleurs l’intervention de ce dernier, afin de mettre fin à cette crise conformément à la tradition Ebrié.


Pour mieux comprendre la crise de chefferie qui secoue le village de Petit-Bassam, nous avons tendu notre micro aux personnes ressources. 


 

Ci-dessous leurs différentes interventions lors de notre passage...


Debey Bernard (Doyen de la catégorie Gnandô-Assoukro)


« Voici comment le chef se nomme dans les villages Atchans. C’est la Génération sortante qui passe le flambeau à une nouvelle Génération. Bien avant, la génération sortante est consultée et c’est elle qui accepte ou pas celui qui est choisi par celle qui doit prendre le pouvoir. Pour le cas précis, c’est la génération Dougbô qui a géré le village et elle doit passer le flambeau à la génération Tchagba. La procédure n’a pas été respectée à Petit-Bassam. La génération Tchagba n’a pas consulté celle sortante. On constate et en dehors de nos us et coutumes, qu’un groupe de la nouvelle génération a décidé de choisir un chef dans la clandestiné. C’est ce qui a mis le feu aux poudres. Raison de la contestation du chef « nommé ». Sa désignation s’est faite en dehors de la tradition Atchan. Tout le village conteste en particulier la génération Dougbô qui n’a pas été consultée même le chef de village sortant a été mis à l’écart. »


Labion Maxime ( Secrétaire General de la Génération sortante (Dougbô)  


« Aujourd’hui, il est question du départ des Dougbô et l’arrivée des Tchagba au pouvoir. Il est vrai que nous avons fini notre mandat et sommes entrain de partir. Mais il ne faudrait pas que nous partons dans des conditions calamiteuses. Nous constatons que les Tchagba s’entredéchirent et nous ne pouvons pas l’accepter. Il y a des dissensions en leur sein. Nous assistons à une bagarre entre deux camps Tchagba. Chez nous, pour arriver au pouvoir, il faut respecter les us et coutumes. Après concertation vous faites un bloc et vous désignez un chef que vous présentez à l’équipe sortante. C’est à elle d’accepter ou pas. Mais ce n’est pas le cas ici à Petit Bassam. Un noyau veut imposer un chef à toute une communauté et cela nous disons non ! Si vous marchez sur les us et coutumes, nous ne pouvons pas être d’accord. Il y a des critères qui n’ont pas été respectés par ce groupe. Par contre l’autre camp a respecté les us et coutumes des Atchans. Ils nous ont présenté un chef qui est Gouedji Yesso Ebenezer-André. Le chef qu’on veut nous « imposer » ne remplit pas les conditions. Il ne peut pas gouverner et gérer ce village. Je vous en cite quelques conditions : Il faut avoir une épouse au village ; Être responsable ; Avoir des enfants ; Il faut travailler... Ce n’est pas le cas avec celui qu’on veut nous imposer. Je voudrais relever que, c’est à deux jours que le chef a été informé de la tenue d’une consultation populaire. Il a alors demandé un report, mais les autorités ont refusé d’où le désordre survenu à Petit Bassam. Nous lançons un appel au président de la République, Alassane Ouattara. Il veut un pays de paix et nous sommes en période de réconciliation nationale. On ne peut pas donner un arrêté à quelqu’un qui ne fait pas l’unanimité. On ne peut pas accepter qu’on installe la pagaille dans notre village. Nous voulons la paix dans ce village qui a beaucoup souffert. Nous sommes en parfaite harmonie avec la vision du chef de l’Etat. Nous lui disons merci parce qu’il est entrain de tout mettre en œuvre pour qu’il ait la paix dans ce pays. La preuve, il a mis en place un Ministère de la Réconciliation nationale. Je voudrais aussi rebondir sur certaines informations distillées afin de nous dénigrer auprès des autorités du pays. Elles font cas du fait que nous sommes des opposants au président de la République, ce qui est archi-faux ! En 2010, c’est ici à Petit Bassam que le président de la République a commencé sa campagne électorale. C’est les Dougbô qui étaient au pouvoir. Il avait confié que Port Bouët est la porte d’entrée d’Abidjan, de ce fait, Petit Bassam est le village ancêtre de la commune tant bien qu’il y a quatre villages Ebrié. Il s’est rendu chez le chef de Village Gnagne Nimba Richard de la génération Dougbô. Nous sommes avec le Président de la République qui est un fils du village comme il l’avait dit lors de sa visite. J’étais dans l’équipe municipale du Ministre Siandou Fofana en 2018 en tant que son conseiller, alors comment on peut-on nous taxer d’opposants ? Lors d’une Visite du Ministre Bandaman Maurice, le discours du chef prononcé que j’ai rédigé, nous avions dit, que nous suivons la vision du président de la République qui est un homme de paix et qu’il est le digne fils héritier de feu Félix Houphouët Boigny. Nous nous inscrivons dans son projet de développement de la Côte d’Ivoire qu’il a engagé. Et c’est cette chefferie Dougbô qui est encore là. Alors pourquoi un tel dénigrement de la part de nos frères juste dans le but d’avoir un arrêté préfectoral ? Quand on veut être chef, on n’utilise pas les voies détournées en allant calomnier les autres auprès des autorités. Ce qui s’est passé à Petit Bassam, nous dénonçons cela. Nous pensons que c’est un coup qui a été savamment préparé contre notre village et nous ne pouvons l’accepter. Nous voulons la paix dans notre village, rien que la paix. »


Gnagne Nimba Richard (Chef sortant de la génération Dougbô) 


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« Chez nous quand on veut prendre un chef de village, la génération montante désigne une personne qu’elle présente à la génération sortante. Qui à elle d’accepter ou pas. Celui qui a été envoyé est contesté par les Dougbô. On ne sait pas par quel miracle les Tchagba sont allés voir les Gnandôh qui n’ont rien avoir avec le processus actuel de désignation du chef. Ils ont surpassé tous nos us et coutumes. Et en tant que Dougbô, nous ne sommes pas d’accord. La désignation du chef dans les villages Atchans ne passe pas ainsi ! Le premier chef que les Tchagba nous ont proposé, Gouedji Yesso Ebenezer André, cela s’est passé dans les normes. Bien évidemment, c’est lui que nous considérons comme chef de Petit-Bassam. L’autre groupe ne nous a pas consulté par rapport à cela nous contestons leur chef. Nous appelons, SEM Alassane Ouattara, qui est un homme de paix, à qui nous avons confiance afin qu’il se penche sur nos problèmes pour qu’il ait l’apaisement dans ce village et que nous allons main dans la main avec le chef que nous avons désigné.


Akandja Nandji (Doyen d’âge Dougbô) 


« Le chef que les Tchagba m’ont présenté Gouedji Yesso Ebenezer André, je l’ai accepté. À notre grande surprise, on veut nous imposer un autre chef en dehors de nos us et coutumes. Je demande au Président de la République, Alassane Ouattara de trancher cette histoire conformément aux règles de notre tradition Atchan. Nous contestons celui qui a été choisi... »


Donatien Kautcha, Abidjan 



 
 
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Peace101
Ahi... Voyons... Si le chef de l'état devait intervenir dans tous les palabres de petits villages dans le pays alors là, il ne ferait que ça... Voilà pourquoi dans la république y'a par exemple un préfet de région... Ou tout au plus le ministre de l'intérieur ou encore la grande médiature ou ENCORE le ministère farfelu de la réconciliation... Ils ne doivent pas être seulement des institutions médecins après la mort...
 
 il y a 3 ans     
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Batuta
Les ebrié-là vous êtes les plus couillons de tous les peuples lagunaires! Vous appelez le mokochi qui la source de toutes vos gnangamissures à l'aide? On comprend pourquoi vous avez des couillons comme mangou la majorette et mambê cheveux dans ziééé comme leaders. Bandécons!
 
 il y a 3 ans     
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