Le retour de l’ancien chef d’Etat ivoirien au pays, Laurent Gbagbo ne dépend plus que de sa volonté, après avoir reçu le feu vert de l’Exécutif avec à sa tête, le Président de la République, Alassane Ouattara.

Ce dernier a annoncé que l’Etat prendre en charge les frais de son voyage ainsi que ceux de sa famille et son prédécesseur bénéficiera des avantages et indemnités dus aux anciens Président de la République, selon la loi °2005-201 du 16 juin 2005 portant statut d'ancien Président de la République, d'ancien Chef ou Président d'institution nationale et d'ancien membre du Gouvernement, en ses articles 24, 25, 28.

Si les partisans de Laurent Gbagbo ont accueilli favorablement la nouvelle venant de son farouche adversaire politique, ils se posent néanmoins des questions sur la nature des hommes qui composeront le service de sécurité de leur mentor.

La question qui revient sur les lèvres depuis mercredi, qui sont les hommes qui assureront la sécurité de Gbagbo ? C’est le pouvoir qui affectera-t-il les éléments commis à sa sécurité ? Où c’est à l’ancien président qui a toujours des hommes au sein des Forces Armées de Côte d’Ivoire (FACI) de faire son choix ? Autant d’interrogations que se posent à ce jour les GOR.

Laurent Gbagbo devrait avoir un service de sécurité comprenant dix agents, sous l’autorité d’un aide de camp, officier supérieur des Forces Armées de Côte d’Ivoire (FACI) ou de la Gendarmerie nationale.

Son émissaire, Assoa Adou, de retour de Bruxelles, devrait débattre de cette question avec le nouveau Premier Ministre, Patrick Achi dans les prochains jours, assurent des frontistes.

Donatien Kautcha, Abidjan