Côte d'Ivoire : Rebondissement dans l'affaire du bombardement de Bouaké, l'un des condamnés rejette le verdict de la justice française
Rebondissement dans l’affaire du bombardement de Bouaké survenu en novembre 2004. Après le verdict de la cour d’Assises de Paris condamnant les trois accusés, un mercenaire biélorusse et deux officiers de l’armée de l’air ivoirienne.
Si Ange Magloire Aitually Gnanduillet capitaine de l’armée de l’air à la retraite est décédé en 2016 à l’Age de 60 ans, le Colonel Patrice Oueï, l’un des condamnés est encore vivant.
Il vient de refaire surface via son avocat, maître Pierre Dagbo et rejette le verdict prononcé par la justice française en avril dernier.
« Il considère qu’il est innocent, il n’a pas besoin de se constituer prisonnier », a confié sa défense à un confrère.
Patrice Oueï ne peut pas être poursuivi pour ces faits en Côte d’Ivoire en raison d’une loi d’amnistie adoptée en 2007, indique-t-on.
Il serait également improbable par les autorités ivoiriennes d’extrader ce dernier vers la France afin de purger sa peine, soutient-on.
Pour rappel, le procès du bombardement du camp français de Bouaké en 2004, ayant causé la mort de neuf (09) soldats et un (01) civil Américain s’est déroulé en l’absence des accusés. Leur condamnation à perpétuité a été donc prononcé par contumace.
Donatien Kautcha, Abidjan
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La justice Française fait honte dans cette affaire. ça ressemble étrangement aux procès organisés en France concernant le génocide Rwandais. Ce sont des procès organisés où on fait tout pour éviter la VÉRITÉ...le nouveau monde "CIVILISÉ" marche sur la tête.
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