Les secrétaires de sections en compagnie des UFPDCI et JPDCI (ph KOACI) 

Vêtus de pagnes à l'effigie du plus vieux parti politique ivoirien, des secrétaires de sections dudit parti, étiquetés proches de celui des Houphouëtistes RHDP, comptent par cet acte, réaffirmer leur indéfectible attachement au PDCI RDA et balayer du revers de la main, toutes les accusations à leur encontre, les qualifiant de transhumants politique. Réunis ce dimanche 06 juin 2021 à Bouaké autour de Kouassi Yao Patrice, sécrétaire de section de Koua-Kouamékro 2 de la délégation départementale de Botro, par ailleurs porte-parole desdits sécrétaires, les secrétaires généraux de sections ont dénoncé une décision de radiation les visant. Décision qui aurait été prise par Kouamé Yao Albert délégué intérimaire de Botro 2.

« Rien ne justifie cette sanction puisque la forme dans son application n’est pas conforme aux statuts et règlements intérieurs comme contenu dans le titre sixième, de la discipline dans les articles 90 et 92 du statut aux pages 20 et 21 et des titres des procédures disciplinaires dans les articles 110 à 122 aux pages 33, 34 et 35 (...) Personne ne peut nous produire un document en la matière ou un communiqué faisant allusion à cette supposée sentence émanant du président Bédié. C’est une faute grave émanant d’un éminent professeur des universités qui se trouve être un délégué. C’est un flagrant délit de mensonge, d’où la forfaiture. C’est lui qui ne connait pas les textes et il en fait à son aise. Nous lui disons de revoir sa copie.

Aucun d'entre nous soi-disant radié, n'a aucun document lui signifiant sa radiation du parti. Me radier, radier les secrétaires, c'est tuer le PDCI. Nous à Botro 3, nous ne voulons plus de Kouamé Yao Albert comme délégué. Que le président Bédié reprenne son cadre. Ce délégué ne maîtrise pas les textes... » a fait savoir Kouassi Yao Patrice, ajoutant que « La délégation est composée de 11 sécrétaires généraux de section élus depuis 2015. Sur les 11 sécrétaires, 08 et l’UFPDCI avec la JPDCI ne veulent plus Monsieur Kouamé Yao Albert à la tête de la délégation. Les secrétaires généraux de sections sollicitent sa révocation. »

Pour Kouassi Germain, secrétaire général de section PDCI Diabo et chargé de la permanence qui participait à cette conférence de presse, le maire Koumoin René a été accusé à tort dans cette guerre de positionnement au PDCI à Diabo. « En tant que premier magistrat d'une commune, le maire est habilité à recevoir les dons et ouvrages mis à la disposition de sa commune par n'importe quel donateur, peu importe le parti politique de ce dernier.

Je m'inscris en faux quand on dit que le maire Koumoin a soutenu le candidat du RHDP aux législatives à Diabo. Nous n'avons jamais quitté le PDCI car si tel était le cas, nous allions faire une déclaration et dire officiellement que nous sommes désormais au RHDP. Notre maire est victime d'une machination mise en œuvre par des jaloux, visant à le salir auprès du président Bédié. Nous demeurons PDCI de la tête aux pieds et sommes pour toutes les actions de développement visant le Gblo.» a-t-il indiqué, avant d'inviter la haute direction du PDCI à se remémorer des militants Yoboué Lazare, Agoua J Baptiste, Dongo Roger, Yao Sanian, Colonel Yao Daniel, Allé Dji Assié François et Souaga Mathurin, qui se sont opposés au candidat du PDCI Diby Kouassi Albert Kpadjalika en 2016 et malgré cela, n'ont nullement été démis de leur poste.

T.K.Emile, Bouaké

tkemile@koaci.com