Photo de famille après une série d'échange (ph KOACI) 

Un colloque international sur le syndicalisme se tient les 10, 11, et 12 août à l'Université Alassane Ouattara (UAO) de Bouaké sur le thème "Le syndicalisme à l'épreuve du développement durable en Afrique: entre enjeux et désillusion" afin de redynamiser, de redorer le blason du syndicalisme pour le développement et pour l'amélioration des conditions de vies et de travail des travailleurs.

En effet, ce colloque international est l'œuvre du Syndicat pour le Renouveau de la Recherche et de l'Enseignement Supérieur (SYRRES-CI). Parrain dudit colloque, professeur Niamien Messou par ailleurs SG du SYRRES-CI a fait une communication sur ''l'histoire du syndicat en Côte d'Ivoire". À travers son exposé, le conférencier s'est tenu de lever les zones d'ombres sur la naissance, le parcours et les fondateurs du syndicalisme en Côte d'Ivoire. « À travers ma communication, nous allons cerner le syndicalisme autonome. Comprendre les rapports entre le syndicalisme autonome et la vie politique démocratique de l'État, puis dégager les grandes lignes pour pouvoir voir comment on peut mettre le syndicalisme autonome au service du développement de façon générale. Voilà un peu les enjeux pour lesquels nous sommes-là.» a signifié le SG.

Emboîtant les pas du prof Niamien Messou, le Pco Mazou Gnazégbo Hilaire, maître de conférences en sociologie a tenté de montrer les tenants et les aboutissants du concept du syndicalisme. Pour lui, « Il faut dire que le syndicalisme de façon générale, est en crise dans les universités en Côte d'Ivoire. Cette crise a entraîné la floraison des syndicats. Ce qui fait que les syndicats ne sont plus efficaces et ne sont plus productifs dans l'amélioration des conditions de vies et de travail des enseignants-chercheurs (...) C'est pourquoi le colloque est organisé.»

Le prof Azoumana Ouattara, doyen de l'UFR CMS, représentant le président de l'université et le Dr Paul Dakuyo, représentant le ministre des transports Amadou Koné, se sont tenus à féliciter et à encourager l'initiative pour le bonheur des travailleurs, au respect des lois de travail afin d'avoir un développement viable, véritable et durable en Afrique.

Plusieurs communicants et participants venus d'horizons différents que variés ont participé activement à l'enrichissement et au partage de la connaissance. Enfin, une mobilisation massive d'étudiants venus s'enquérir de l'histoire de syndicalisme en Côte d'Ivoire et de sa portée afin d'assurer la relève, a été remarquée.

T.K.Emile, Bouaké

tkemile@koaci.com