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Côte d'Ivoire:  Bassam, une famille se réclamant propriétaire des terres accuse le Roi de Moossou de les brader à des opérateurs véreux, souhaite l'intervention du chef de l'État
 

Côte d'Ivoire: Bassam, une famille se réclamant propriétaire des terres accuse le Roi de Moossou de les brader à des opérateurs véreux, souhaite l'intervention du chef de l'État

 
 
 
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 Il y a 3 ans
 
 
 
 
 
© Koaci.com - vendredi 27 août 2021 - 17:16

La grande famille Assokopouè héritière du souverain Roi ATTEKEBLE dit Peter ayant signé des traités avec l'administration coloniale de 1830 à 1915 et propriétaire de 90% des terres de Grand-Bassam ancienne capitale de colonie française a organisé une rencontre aujourd'hui avec la presse.


Elle s'est prononcée sur l'expropriation de son patrimoine familial par les chefs de villages non propriétaires qui vendent "illicitement" les terres et signent des protocoles de lotissements sans accord préalable des authentiques héritiers du Roi souverain ATTEKEBLE dit Piter.


La rencontre a eu lieu à Abidjan et l'objectif recherché par les conferenciers, notamment, Wattah Kangah Célestin, Président de l'association de la famille Assokopouè, est de permettre à la famille de s'exprimer sur ce litige foncier qui n'a que trop duré afin qu'il soit sû de tous et qu'elle soit rétablie pleinement dans ses droits.


Dans son exposé, le Président de l'association, Wattah a affirmé que le problème foncier dans la zone de Grand-Bassam pour ce qui concerne particulièrement sa famille aujourd'hui remonte aux années 2000, à la faveur de la création de la zone franche industrielle VITIB.


Selon lui, pour l'occupation de cette zone, l'État devait donc s'acquitter des droits coutumiers auprès des familles propriétaires de terres qui se chiffraient en milliards de FCFA. Bien qu'étant le propriétaire de cette zone de Bassam, Amanzoulé, le représentant d'alors de la famille Assokopouè a voulu faire profiter toutes les familles de Bassam dans un souci de solidarité et d'entente.


"Cette situation a contribué à jeter un projecteur sur notre région, a fait naitre ainsi le désir et l'envie de tous de posséder une parcelle dans cette zone qui allait être un pôle stratégique et économique pour les décennies à venir", s'est confessé, le Président de l'association.


Les terres revendiquées par la famille partent du rond-point de la nouvelle autoroute jusqu'aux Grands moulins d'Abidjan, en passant par Vitré 1 et 2, l'école d'excellence, Yakassé N'Zimakro etc, mais leurs superficies restent pour l'heure inconnues.


Comme l'a indiqué, le Président, aujourd'hui à cause de cette position historique dominante sur le foncier dans la région, la famille Assokopouè est victime des personnes véreuses de tout acabit, à commencer par les chefs qui sont censés rétablir cette vérité historique pour la tranquillité de tous.


 

"Malheureusement, ce sont eux-mêmes par cupidité, sans foi, ni loi, qui sèment la zizanie dans la zone en signant de faux documents permettant ainsi à des opérateurs véreux d'occuper illégalement et impunément les terres de nos ancêtres sans même que leurs descendants naturels que nous sommes puissent bénéficier de ce patrimoine dont la préservation est aujourd'hui notre priorité absolue ", a expliqué, Wattah Kangah Célestin.


Soucieuse de valoriser les terres qui sont leur héritage et faire en sorte d'en préserver une partie pour ses enfants, la famille Assokopouè se dit ouverte à la discussion avec tous ceux qui "occupent ses terres avec des faux papiers pour solder définitivement les contentieux qui pourraient subvenir avant qu'elle ne les poursuive".


Elle se dit également ouverte à tous ceux qui voudraient discuter et l'aider à titrer ses terres en prenant une partie en compensation de ce service pour leurs propres besoins.


La famille Assokopouè prévient qu'elle n'acceptera jamais que des personnes fussent-elles chefs ou rois, bradent les terres de ses ancêtres par cupidité ou simple jalousie. Et elle invite le chef de l'état à s'impliquer dans cette affaire en donnant les ordres nécessaires en vue de nettoyer le désordre foncier dans cette zone où pullulent trop de bandits et voyous à col blanc.


Lors des échanges, le Président de l'association a révélé à la presse que le Roi de Moossou est le principal problème de la famille Assokopouè.


" C'est lui même qui est le problème à Grand-Bassam. C'est le premier bandit sur les nos terres. Un roi n'a pas de terres. Ils arrache des parcelles à des familles et les bradent aux opérateurs économiques ", a mentionné, Wattah.


M. Beugré, Conseiller juridique, de la famille a soutenu que la famille revendique non seulement la province, mais exige le paiement de ses purges.


 

"Le combat que nous menons est la restauration du royaume Assokopouè et doit être partie prenante de toutes les actions sur ses terres. Aujourd'hui la famille est dans les oubliettes. Nous avons écris au Président de la République qui nous a répondu favorablement", a soutenu, le Conseiller juridique.


Selon lui, le combat de la famille Assokopouè est de rétablir l'histoire et identifier ses terres. Il prévient que " tant que les Assokopouè ne sont pas rétablis dans leur droit, ils vont toujours maudire les usurpateurs en versant de la boisson à leurs ancêtres pourqu'ils n'aient pas la paix".


Le Président Wattah Kangah Célestin a salué le Président de la République pour avoir confier la signature des arrêtés villageois aux chefs de villages. Malheureusement ces derniers abusent de leur autorité.


Il a dénoncé l'attitude des responsables du ministère de la Construction en particulier ceux du cadastre de Bassam abonnés dit-il au faux.


"Il y a danger, il y a trop de faux qui se passent au cadastre. Nous voulons que le chef de l'État fasse un nettoyage. Bassam est la ville où on trouve les faux titres fonciers de la Côte d'Ivoire", a conclu, le président de l'association de la famille Assokopouè.


Wassimagnon  


 
 
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