Dans l'optique de mettre fin au fléau de l'incivisme sur les routes, précisément dans celles de la ville de Bouaké, un séminaire de formation à l’intention des acteurs des transports de la région de Gbêkê, notamment, les conducteurs de taxis communaux, a été initié par la direction régionale des transports de Bouaké, le mardi 16 novembre 2021.

La connaissance des textes législatifs et réglementaires en vigueur dans le secteur des transports, les enjeux de la mobilité urbaine à Bouaké, les différents titres de transport, la sécurité routière, la nécessité du contrôle mécanique des véhicules pour une conduite sûre, la problématique de l’usage du gaz butane dans le transport urbain et les contraventions au code de la route, ont été les sept communications inscrites au programme de cette session de formation. 

« Les transports routiers sont à 90% le mode transport le plus utilisé par la population dans les cas de déplacement des biens et des personnes. Les transports routiers se trouvent au cœur des politiques de développement sociaux économiques de la Côte d'Ivoire. Au regard de cette même réalité, le gouvernements successifs ont toujours fait de la modernisation du transport routier une priorité politique.S’inscrivant dans la dynamique de la vision gouvernementale en matière de sécurité routière, la direction régionale des transports de Bouaké initie le présent séminaire de formation dans l’optique d’amener les différents acteurs des transports de Gbêkê à s’approprier les textes et réglementations en vigueur dans les transports en commun, en vue de réduire sensiblement le taux d’accidents sur les voies publiques.» a déclaré lors de l'ouverture des travaux, Sako Brahima directeur régional des transports.

Durant les interventions qui ont contribué à la bonne compréhension des acteurs du transport, N'Guessan Kanga Ferdinand, sous directeur de l'habitat à la mairie de Bouaké, chargé du plan urbain d'étude durable, a fait savoir que « les enjeux de la mobilité urbaine à Bouaké sont situés en terme de voirie, de gouvernance, de matériel à plan et il y a pas mal d'enjeux à Bouaké qui rendent la mobilité un peu plus difficile. Pour améliorer cela, nous avons mené plusieurs actions mais il reste beaucoup à faire en terme de mobilité. Il faudra compter sur des investissements privés ou locaux, également étatique pour pouvoir asseoir ces infrastructures pour mieux assurer la mobilité au niveau de Bouaké.»

T.K.Emile, Bouaké

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