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Côte d'Ivoire :    Distribution de la Presse imprimée, le Groupement des éditeurs de presse fustige la gestion d'EDIPRESSE et propose des assises pour sauver la presse écrite dans le gouffre
 

Côte d'Ivoire : Distribution de la Presse imprimée, le Groupement des éditeurs de presse fustige la gestion d'EDIPRESSE et propose des assises pour sauver la presse écrite dans le gouffre

 
 
 
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 Il y a 2 ans
 
 
 
 
 
© Koaci.com - mardi 05 avril 2022 - 20:32

Le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) a organisé le mardi 5 avril, un panel dans ses locaux aux II Plateaux les Vallons, dans le cadre de son programme d’interaction autour du thème : « Situation économique et sociale précaire de la presse imprimée : Une menace pour la liberté d’expression et d’information ? ».


L’objectif global, selon les initiateurs de cette rencontre, c’est de, faire un plaidoyer « solidaire » avec les acteurs des médias afin d’améliorer l’environnement économique et social des médias.


Occasion pour le Groupement des Editeurs de Presse de Côte d'Ivoire (GEPCI), par la voix de son Secrétaire exécutif, André Ouohi, de faire un état des lieux de la presse écrite en Côte d’Ivoire.


Le moins qu’on puisse dire, c’est un sombre tableau qui a été donné de découvrir. Mais d’entrée de jeu, le porte-voix du GEPCI a indiqué que, « la distribution des journaux est au cœur des problèmes de la presse imprimée en Côte d’Ivoire ».


Selon lui, en 1990, avec le retour du multipartisme avec un pluralisme d’expression qui s’est manifesté à ce moment de la marche du pays, on a enregistré, 187 titres de journaux, en une année qui « paraissaient régulièrement avec les intervalles respectés.


« Le chiffre d'affaires global de la presse nationale et internationale, vendue en Côte d'Ivoire, a atteint, entre 1994 et 1995, 6,8 milliards FCFA avec une part pour la presse ivoirienne estimée à 4,8 milliards FCFA dont 3,7 milliards engrangés par les quotidiens locaux « qui se vendaient bien », a-t-il précisé.


André Ouohi, a mentionné qu’à cette époque, le distributeur, EDIPRESSE, avait « les moyens de bords » dont notamment, un personnel administratif et acteurs de terrains qualifiés, une flotte propre, des distributeurs à la tâche. Mais, tout va dégringoler, « au cours des années 2020 », citant un document de l’Autorité nationale de la presse (ANP), comme les tous premiers chiffres.


 

L’ensemble des 26 quotidiens ivoiriens a pu réaliser un chiffre d’affaire de 1,3 milliards contre 2,1 milliards en 2019. Soit une baisse de 800 millions. En 2020, ce sont 21 millions d’exemplaires qui ont été mis sur le marché par les quotidiens via le distributeur.


Pour le secrétaire exécutif, « ces données montrent qu’entre deux années, c’est-à-dire, 2018 et 2020, les ventes, en volume de presse quotidienne, ont enregistré une chute de 61,10% pour un chiffre d'affaires en régression de 56,7% ».


Il en déduit que les chutes au niveau de la vente et du chiffre d'affaires, qu’il qualifie de « catastrophe », sont, « en grande partie dues à la mauvaise distribution des journaux » de l’entreprise qui en a la charge, qui, aujourd’hui, « peine à couvrir 40% du territoire national » par un maillage « inadéquat ».


Cette entreprise « cause beaucoup de difficultés » aux entreprises de presse, « en thème de fonctionnement, de projections, de management et de prospectives ».


Le GEPCI a dénoncé, le « non-respect des échéances contractuelles pour le paiement des recettes de ventes aux éditeurs » qui occasionne une crise de confiance entre les éditeurs et les distributeurs.


Dès lors, les éditeurs exigent des « Assises de la distribution ». « Il faut qu’on s’asseyent pour voir ce qui est faisable ». Ce point de vue du Secrétaire exécutif est partagé par l’Union des journalistes (UNJCI).


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Son président, Jean-Claude Coulibaly a plaidé pour une « subvention directe » qui se voit ailleurs et qui est loin de « la mendicité ». Il a expliqué que la subvention directe consiste à donner la « contrepartie » de la fourniture « du service public » à la presse privée ou publique.


Parallèlement, il a exhorté les journalistes à davantage de professionnalisme, à opter pour des sujets qui puissent permettre de vendre tels, les grands genres.


Le CNDH va s’approprier les conclusions de cette rencontre, a promis sa vice-présidente, Dr Marie-Paule Kodjo qui a annoncé que « des plaidoyers » seront faits.


Au cours de cette session, les thèmes du panel ont porté sur, « L’environnement économique et social de la presse imprimée : Diagnostic, menaces et opportunités » ; « Quelle stratégie pour une meilleure distribution des journaux en Côte d’Ivoire ».


Wassimagnon


 
 
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