Blaise Lasm du PPA-CI (Ph KOACI)

Le passage de témoin à une plus jeune génération dans les différentes formations politiques occupe de plus en plus les discussions.

Si des observateurs les plus avertis estiment qu’une nouvelle génération devra succéder aux plus vieux qui occupent le paysage politique depuis des décennies, le débat de ce passage de témoins dans les différentes formations politiques est bien souvent perçu comme inopportun.

Au sein du Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) de Laurent Gbagbo, la question d’une transition générationnelle occupe aussi les discussions.

Ce sujet a fait réagir l’un des responsables des jeunes de cette formation politique de l’opposition. Selon Blaise Lasm, jeune cadre du PPA-CI, il faut que les jeunes dans les différentes formations politiques arrêtent de se faire des illusions.

Il estime qu’en politique, les jeunes ne doivent pas bénéficier de passe-droit et qu’ils devront arracher leur place.

Mettant en lumière les coups bas de certains de leurs aînés qui ne souhaitent en aucun cas céder leurs places, Blaise Lasm a invité les jeunes des partis politiques à ne pas se considérer comme des valets de ces aînés.

« Nos aînés se sont battus pour arriver où ils sont arrivés et ils ne nous cèderont rien ! Au contraire, certains et c’est de bonne guerre s’emploieront toujours malicieusement à nous maintenir dans notre état d’éternels jeunes qui semble tant nous plaire par des manœuvres pour nous opposer les uns aux autres au moyen de même promotion factices de postes qu’ils promettent à tout le monde et c’est à nous d’être serein et d’avoir des ambitions mesurées afin que celles-ci ne nous obligent pas à être des valets. », a-t-il estimé.

« J’ai choisi comme leader Gbagbo Laurent et son riche parcours a été assez clair. Gbagbo Laurent n’a bénéficié d’aucun passe-droit et d’aucune faveur de quiconque. Je me suis donc interdit la posture de « bon petit » parce que Laurent Gbagbo, dont je suis le disciple politique, n’est héritier de personne et il n’a pas acquis son leadership par complaisance, ni par pitié encore moins par commisération.

Il s’est battu pour se faire un nom et pour arriver où il est arrivé et à aucun moment, il n’a demandé à un aîné de lui céder une place quelconque. La place qu’il voulait, il l’a prise et il avance. Jeunes de Côte d’Ivoire, en politique comme ailleurs construis toi par ton intelligence, le respect des valeurs, ta patience, ton courage, ton discernement, ta force de travail et ta capacité d’organisation. », a martelé ce jeune cadre du PPA-CI.

Jean Chrésus, Abidjan