Un car calciné à Adzopé la veille du meeting de Gbagbo (Ph KOACI)

Au lendemain de la visite dans la région de la Mé de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, les vendredi et samedi 9 et 10 décembre 2022, le Parti des peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) dénonce des actes violents qui ont été posés par des individus dans l’intention d’empêcher le meeting de Gbagbo du 10 décembre au stade Alassane Ouattara d’Adzopé.

Dans un communiqué dont copie est parvenue à KOACI et signé du porte-parole du PPA-CI, Justin Koné Katinan, le Parti de Gbagbo fait savoir que malheureusement, la nuit du vendredi au samedi, des personnes ont érigé des barricades dans l'intention d'empêcher l'arrivée des populations, mobilisées en masse, à Adzopé et au lieu du meeting.

Si le communiqué de Katinan précise que la police a promptement réagi en enlevant ces barrages, il fait en outre remarquer que des personnes qui s'y rendaient ont subi des agressions ayant occasionné des blessures graves et un car de transport affrété au transport des populations a été calciné.

Le PPA-CI condamne énergiquement ces actes de violence et fait savoir que ces actes marquent un recul de la démocratie dans une région qui a pourtant contribué de façon significative à la promotion de celle-ci dans notre pays.

Le Parti de Gbagbo juge inacceptable que ces actes soient posés dans la région de la Mé, région du Premier ministre de Côte d'lvoire, initiateur du dernier dialogue politique, dont le nom a été associé aux menaces qui ont été mises en exécution le samedi dernier.

Pour le PPA-CI, les actes violents posés par des personnes, qui les avaient annoncés en avance, justifient une réponse judiciaire adéquate.

« C'est pourquoi le PPA-Cl demande au Procureur de se saisir de ce dossier et d'engager, sans tarder, des poursuites contre les auteurs de ces actes qui sont inacceptables dans un Etat de droit. Pour le PPA-CI, les responsabilités du Premier ministre, Chef du gouvernement, lui imposent une attitude Républicaine, incompatible avec tout discours qui associerait son nom à des manœuvres visant à interdire l'accès d'une partie du territoire national à un citoyen ivoirien, ou qui sont de nature à restreindre l'exercice de la démocratie dans notre pays. C'est pourquoi, pour le PPA-CI, le Premier Ministre ne peut continuer de garder le silence sur les actes graves qui ont eu lieu le week-end dernier et annoncés quelques jours avant par des personnes se réclamant de lui. », précise pour terminer le communiqué.

Jean Chrésus, Abidjan