Séini Oumarou ce lundi à Abidjan

Présent à Abidjan à l'ouverture de la session ordinaire de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire sur invitation de son homologue ivoirien, Séini Oumarou, Président de l'Assemblée nationale du Niger, profitant de cette célébration, évoqué les problèmes liés à la guerre russo-ukrainienne et au terrorisme.

Abordant le premier point, c'est la guerre russo-ukrainienne, le Président de l'Assemblée nationale du Niger a appelé la communauté internationale à circonscrire cet incendie avant que de nouveaux foyers incontrôlables ne s'embrasent.

« Nous célébrons ensemble l'ouverture de la présente session alors que de par le monde se déroulent des faits et événements importants susceptibles de changer notre vécu quotidien à nous tous. Je voudrais d'abord évoquer la violente déflagration qui a éclaté dans une partie du monde avec laquelle, l'Afrique a toujours entretenu relations fortes. Je veux parler de cette guerre qui a finis par avoir des conséquences sur tous et chacun. Notre souhait avec toutes les personnes de bonne volonté et que s'arrête le déferlement de violence et de destruction qui s'observent actuellement sur le théâtre des opérations. Nous nous devons surtout d'appeler la communauté internationale à circonscrire cet incendie avant que de nouveaux foyers incontrôlables ne s'embrasent, car nous n'oublions pas que le monde est devenu un village planétaire, une explosion de violence pourrait se propager de proche en proche », a-t-il déclaré.

Évoquant ensuite le terrorisme dont les tentacules et celles dans toutes les régions du monde avec des dénominations différentes et toujours avec la même violence et le même cortège de désolation.

Selon Séini, il s'agit là, d'un nouveau défi que les nations civilisées doivent relever ensemble en mettant tout en œuvre en Afrique pour que l'international terrorisme ne parvienne pas à créer un État où ses lois d'un autre âge doivent avoir cours.

Dans la zone géographique de la CEDEAO, le Président de l'Assemblée nationale du Niger estime qu'il est grand temps que les pays du littoral rejoignent ceux du Sahel pour organiser un système de riposte englobant le G5 Sahel. En l'occurrence, son souhait est qu'à la diplomatie classique, l'on associe la diplomatie des peuples.

« Les parlements se doivent de prendre une part active dans la recherche de solutions aux problèmes que posent le terrorisme et les dérives qui l'accompagne », a-t-il mentionné.

Dans ce cadre, il propose que l'auguste institution ivoirienne s'associe avec les autres parlements de la sous-région afin qu'un nouvel organe interparlementaire incluant le comité interparlementaire du G5 Sahel soit mis en place pour mutualiser les efforts parlementaires dans la lutte contre le terrorisme.

Wassimagnon