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Côte d'Ivoire : Augmentation du coût de l'internet mobile et des appels, les opérateurs veulent maintenir leurs marges ?
Consommatrice à Abidjan (ph KOACI)
Cette semaine, les consommateurs ont observé une hausse de près de 20% de l'internet mobile et des appels, les deux souvent liés à des offres commerciales conjointes (internet + appels téléphonique, ndlr).
Exemple, un "pass" qui offrait 2,5 giga et 200 minutes d'appel pour 3 000 Fcfa est subitement passé à 5 000 Fcfa.
Contactés, si aucun opérateur n'ose publiquement s'exprimer sur la question, hormis le fait de n'avoir annoncé les hausses constatées, en marge, nos sources justifient cette soudaine hausse par le contexte inflationniste mondial, mais surtout la volonté de maintenir des objectifs de marges financières.
"Tout a augmenté, l'Etat voulait maintenir ses marges, nous aussi, on a de gros investissements pour suivre la charte qualitative imposée par les autorités et poursuivre les couvertures internet et gsm sur l'ensemble du territoire, on a été contraint d'augmenter nos tarifs, on n'avait pas le choix, c'est aussi simple que ça", résume, sous couvert d'anonymat, l'une d'entre elle qui corrobore les explications d'autres.
En Côte d'Ivoire, outre le coût excessif des terminaux mobiles nouvelle génération dit "smartphone", pas donnés à toutes les bourses, se connecter facilement à internet ou appeler instinctivement reste un luxe pour un grand nombre. On estime à 10% le taux de population réellement connectée à internet.
Ak
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Koaci, vous avez une fois de plus mis les pieds dans le plat. Tout est clair. Merci.
Toutes ces augmentations tout azimut, c'est pour le bonheur inouï des ivoiriens, le ''paradis'' où tous, nous sommes ''heureux'' selon le PhD en économie de sindou. Les preuves de ce bonheur des ivoiriens : le smig est passé à 75 milles, les salaires et allocations des fonctionnaires ont augmenté, le PIB/hbt est de 2500 $, il y a plus 2200 milliardaires en F CFA en CI, le taux de chômage est de 2%, le taux de pauvreté 35%, le taux de croissance à quasiment deux chiffres, 2 millions de création d'emplois (en comptant le secteur informel), ''tous les voyants sont au vert''...... Nous sommes devenus tous riches : même du mendiant de la gare d'abobo aux grands artères de Cocody, de la vendeuse de gnomi avec lait, des vendeurs ambulants de sachets d'eau, du Master 2 qui gère sa cabine (ce sont des emplois selon Mamadou Touré), dans toutes les régions de la CI, nous sommes devenus tous riches. Alors pourquoi à l'image des commerçants ordinaires, des stations à essence (donc l'État lui même) qui eux, augmentent leurs prix pour ''maintenir leur marge'', les opérateurs mobiles n'augmenteraient pas aussi leur prix ?! Cela n'a rien de choquant dans ce ''paradis'' où nous sommes tous ''heureux''. Se plaindre voudrait dire qu'il y a des pauvres en CI. Depuis quand il y a des pauvres au ''paradis'' ?! C'est une inconséquence !
@Marius, Mdr... C est un paradis que nos amis du bilan vivent de loin. Bon 10% le volume de population reellement connecte c est un peu faible, le taux de connectivite est bien plus fort que cela. Les maisons de telephonie ne peuvent pas continuer a marcher en l etat. Internet ce n est rentable qu avec la vente de donnees personnelles et autres, pas forcement les gigas... Les augmentations etaient previsibles mais pas a de pres de 200%. Les gens n appelent presque plus directement et c est sur les appels que les maisons de telephonie peuvent faire du chiffre donc.. L industrie de la telephonie n est plus tant attractive comme au debut des annees 2000, il n y a donc pas a esperer de nouveaux acteurs. Internet demeurre cependant assez vitale pour notre economie, il faille que des reflexions soient menees pour ne pas tuer le secteur et permettre que le plus grand nombre d Ivoiriens y ait acces pas a des couts exhorbitants. Alors que notre etat en crise vient de demander une rallonge de 3,5 milliards de dollars. Faudrait bien rembourser tout ca et ca passe par la fiscalite, voila pourquoi nous autres ne cessons de demander qu il y ait un endettement responsable, une gestion saine des finances publiques, de sorte qu internet soit encore moins cher et qu un plus grand nombre ait acces a des pages comme Koaci, Mdr...
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