Amadou Coulibaly, Porte-Parole du Gouvernement (Ph)

La dernière sortie du Porte-Parole du Parti des Peuples Africains de Côte d’Ivoire (PPA-CI) , Justin Katinan Koné, soutenant que l'État de Côte d'ivoire instrumentalise les institutions pour en faire des instruments de répression, n’est pas du goût du Porte-Parole du Gouvernement.

Amadou Coulibaly l’a signifié mercredi 12 juillet 2023 à l’issue du Conseil des Ministres.

Selon le Ministre de la Communication et de l’Economie Numérique, l’ancien exilé au Ghana fait partie du point de vue du pouvoir des personnes disqualifiées pour tenir de tels propos.

« Il y a certaines personnes qui sont de notre point de vue disqualifiées pour tenir certains Propos. Dire que l'État de Côte d'ivoire a instrumentalisé les institutions pour en faire des instruments de répression peut surprendre quand on voit la liberté d'expression avec laquelle ceux même qui tiennent ces propos s'expriment », a relevé le Porte-Parole du Gouvernement avant de poursuivre. 

« Le commentaire de M. Katinan d'avoir traité l'État de Côte d'ivoire comme étant Hors la Loi (...) quand vous même étiez Hors la Loi, c'est un peu l'hôpital qui se moque de la charité ».

Amadou Coulibaly demande à ses frères du PPA-CI d’avoir un discours apaisant. 

« La Côte d’Ivoire a trop souffert de la division. On sait ce que leurs discours et leurs actes ont provoqué dans ce pays en 2010. Il y a eu des ivoiriens épris de paix qui ont espéré que leur retour serait un gage de Paix, qui ont estimé que la Paix ne pouvait se faire sans eux. Le Président Alassane Ouattara a tout fait pour qu'ils rentrent. Le président Ouattara s'est engagé pour que le président Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé rentrent parce que beaucoup d’ivoiriens estimaient qu’ils étaient important qu'ils viennent pour contribuer à la paix (...) Je leur demande de ne pas donner raison aux ivoiriens qui étaient septiques. Je leur demande de ne pas décevoir ceux qui ont espéré que lorsqu'ils allaient rentrer, ils allaient contribuer à la consolidation de la paix », a-t-il conclu.

Donatien Kautcha, Abidjan