Manifestants au Soudan (ph)

Des parties prenantes dans le conflit armé au Darfour se retrouvent à Lomé au Togo en une conférence consultative pour discuter d'un plan d'action pour éviter une guerre civile dans la région du Darfour, à l'ouest du Soudan.

La rencontre qui est à l’initiative de la diplomatie togolaise a débuté le dimanche 23 juillet 2023 à Lomé, la capitale togolaise, et va se poursuivre ce lundi 24 juillet en vue de discuter des répercussions de la guerre entre les Forces Armées Soudanaises (SAF) et les Forces de Soutien Rapide et (FSR).

Sur les contours de la rencontre au Togo, le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, a précisé que « la réunion de Lomé ne remet pas en causes les discussions de paix menées actuellement par l’Arabie Saoudite, les États-Unis, les Nations Unies et les efforts en cours de l'IGAD (groupe régional d'Afrique de l'Est) et des pays voisins ».

A la lumière des forces en présence sur le terrain, il est clair que le conflit actuel au Soudan qui est entré dans ses 100 jours est complexe et difficile. Il n'est pas facile pour les RSF ni les SAF de gagner par la force ou par des moyens militaires seuls, d’où les tentatives de dialogues.

Il est attendu que les pourparlers fassent entendre raison aux forces combattantes afin de prévenir les effets de la guerre sur la cohésion de la société du Darfour, et de trouver une solution concertée et pacifique à la crise soudanaise dans son ensemble.

La région du Darfour souffre d'une forte polarisation civile, avec des craintes d'un glissement vers un conflit généralisé. Des combats ont éclaté entre l’Armée soudanaise et les Forces de soutien rapide le 15 avril dernier et se sont déplacés de la capitale, Khartoum, vers de vastes zones du Darfour et du Kordofan.

Mensah,

Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria

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