Le pont de Sipilou cède sous le poids des eaux (Ph KOACI)

Les populations de Sipilou, ville située dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, dans la région du Tonpki sont coupée du reste du Pays. Depuis les fortes pluies qui sont tombées il y a deux jours, la localité de Sipilou est coupée du reste du Pays.

Pour cause, comme rapporté à KOACI par des sources sur place, le pont de fortune qui offrait la seule possibilité de déviation allant de Séma à Daleu pour déboucher sur Danané longue de près d’une centaine de kilomètres, a cédé sous le poids de la pluie qui est tombée le 1er août dernier.

Conséquences, une voix en piteux état et impraticable et le pont de Yorodougou qui lui est situé à 30 kilomètres de Sipilou et à 50 kilomètres de Biankouma, a complétement cédé.

Cette situation fait que les populations ne peuvent plus circuler. Face à cette situation qui met Sipilou dans une position de paria, les autorités administratives de la région affirment que les dispositions sont prises pour rétablir la situation.

Pour parer au plus urgent, les techniciens qui sont à la tâche, estiment que l’obstacle majeur qui est la montée des eaux et les pluies incessantes.

Pour eux, tant que la pluie continue de tomber, il sera difficile de trouver une solution. Faut-il rappeler que depuis, les travaux de bitumage de cet axe, lancés le 6 juin 2020 qui avaient été stoppés, ont repris.

Au cours du lancement de ces travaux, le ministre ivoirien de l’Équipement et de l’entretien routier, Amédé Kouakou avait précisé qu’ils visaient à sortir la ville frontalière de l'enclavement et propulser le développement de la région.

Pour ce faire, c’est une entreprise chinoise qui doit réaliser ces travaux qui devront durer 20 mois avec à la clé un tronçon routier flambant neuf qui fera oublier les mauvais souvenirs de cet axe.

Quant aux populations de Sipilou, elles comptent sur l’effectivité de ces travaux qui devront permettre d’améliorer l’écoulement des productions agricoles et minières pour un meilleur approvisionnement des zones de consommation et de transformation.

Jean Chrésus, Abidjan