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Côte d'Ivoire :    Les transformateurs industriels à propos de la filière cajou, «Elle ne se porte pas bien, le plus gros problème, ce n'est ni l'Etat, ni les opérateurs… »
 

Côte d'Ivoire : Les transformateurs industriels à propos de la filière cajou, «Elle ne se porte pas bien, le plus gros problème, ce n'est ni l'Etat, ni les opérateurs… »

 
 
 
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© Koaci.com - dimanche 10 septembre 2023 - 19:42



L'Association professionnelle des transformateurs industriels de cajou (APROTIC), présidée par Tahirou Sanogo, a tenu ce week-end une Assemblée générale à son siège sis aux deux plateaux. Au cours de cette rencontre, les projets en cours de réalisation et ceux à venir ont été présentés aux membres et acteurs de la filière cajou.


Ces projets s'inscrivent dans le sens de la formation et de la sensibilisation. Au terme de cette Assemblée générale, le Président de l'APROTIC a confié à la presse qu'à travers ces projets, l'Association veut amener les transformateurs de cajou à s'approprier leur métier, jouer leur partition dans l'environnement favorable créé par l'Etat de Côte d'Ivoire et permettre à chacun de tirer le meilleur parti de ces opérations.


«Tout cela procède de la bonne formation des dirigeants. Les dirigeants non formés sont de vrais problèmes pour tout le monde », a ajouté, Tahirou Sanogo. Il a indiqué que l'APROTIC entend également renforcer les capacités de ces dirigeants pour qu'ils jouent pleinement leur rôle.


«Nous avons un projet d'académie de cajou. Nous allons nous former en nous appuyant sur d’autres partenaires qui travaillent dans ce sens là. Nous allons nous mettre ensemble pour identifier nos besoins de formation pour renforcer nos capacités afin de jouer notre partition dans ce défi de transformation du cajou en Côte d'Ivoire », a-t-il insisté.


En terme de perspectives, l'APROTIC pense pouvoir améliorer nettement, la rentabilité des opérations pour que le travail de ses membres soit viable, en dehors des subventions.


 

«Notre rôle n'est pas d'aller discuter avec l’Etat de subventions. Notre rôle est d'aider nos membres à être de vrais responsables, des dirigeants capables de gérer des entreprises », a mentionné, M. Sanogo.


La filière ne se porte pas bien, elle est en difficulté à cause de la mévente des produits des planteurs. «Le secteur ne se porte pas bien, c'est une situation conjoncturelle. Il y’a eu beaucoup de problèmes liés à la COVID-19 puisque les consommations finales n'ont pas suivi. Les stocks de produits finis dans les marchés sont élevés. Ce n'est ni le fait de l'Etat, c'est la loi du marché, une politique de déstockage est en train d'être menée pour stabiliser le marché jusqu’à la fin du deuxième semestre de l'année. Nous sommes en attente des résultats. Il devrait avoir une baisse plus grave des prix, mais le déstockage en cours permet de stabilisé les prix. Le vrai enjeu, il faut que nous créons une consommation interne pour ces produits. Nous ne pouvons pas être les premiers producteurs d'un produit et ne pas le consommer », a expliqué, le Président.


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L'objectif de la Côte d'Ivoire c’est aller vers la transformation dans le cadre de la restructuration de l'économie ivoirienne. Pour M. Sanogo, les transformateurs industriels de cajou doivent jouer leur partition pour que les mesures d'incitation de l'Etat servent à quelque chose.


«La filière ne se porte pas bien, le plus gros problème, ce n'est ni l'Etat de Côte d'Ivoire, ni les opérateurs. C'est d'abord, le marché international. Les prix ne sont pas favorables aujourd'hui. Nous sommes passés de 3,2 dollars à 1 dollar », a-t-il conclu.


 

Les machines utilisées dans les unités de transformation de cajou sont commandées en Asie, précisément au Vietnam, en Inde et en Chine. Les transformateurs industriels de cajou disent rencontrer d’énormes problèmes avec ces engins å cause des notices. Ils déplorent également le fait que les services après vente n'existent pas.


«Nous commandons nos machines en Asie, surtout au Vietnam, en Inde, et en Chine. Nous sommes confrontés à des problèmes cruciaux à savoir la notice. Il n'y a pas de service après vente. Nous sommes obligés de faire des traductions des notices. Des pannes peuvent survenir à tout moment, avec le décalage horaire, nous avons tous les problèmes », a dénoncé, Massogbè Touré Diabaté, PDG de la Société ivoirienne de traitement d'anacarde (SITA), vice-présidente de l'APROTIC.


La Côte d'Ivoire étant premier producteur mondial de noix de cajou, l'APROTIC estime qu’elle n'a pas droit à l'erreur.


«Nous nous sommes fixés une mission et nous prions le tout puissant de nous donner les moyens avec la santé de pouvoir aboutir aux objectifs que nous nous sommes fixés, faire de la Côte d'Ivoire le meilleur en étant premier transformateur mondial », a conclu, la Vice-Présidente.


Wassimagnon


 
 
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