Umaro Sissoco Embalo

La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a fermement condamné les violences de vendredi 1ᵉʳ décembre alors que le Président Bissau Guinéen Umaro Sissoco Embalo, de retour de Dubaï, a dénoncé une tentative de coups d'Etat.

Dans un communiqué officiel publié samedi, la Cédéao a condamné fermement les violences et toutes les tentatives visant à perturber l'ordre constitutionnel et l'État de droit en Guinée-Bissau, appelant à l'arrestation et à la poursuite des auteurs de l'incident.

"Nous condamnons fermement les violences et toutes les tentatives visant à perturber l'ordre constitutionnel et l'État de droit en Guinée-Bissau, appelant à l'arrestation et à la poursuite des auteurs de l'incident, a indiqué la CEDEAO.

Elle a exprimé son entière solidarité avec le peuple et les autorités constitutionnelles de la Guinée-Bissau"

Des affrontements entre les éléments de la Garde nationale, retranchés dans une caserne du sud de la ville, et les forces spéciales de la Garde présidentielle, ont éclaté la nuit de jeudi à vendredi, faisant au moins deux morts, selon un responsable militaire.

Des éléments de la Garde nationale ont procédé à la libération du ministre de l'Économie et des Finances, Souleiman Seidi, et le secrétaire d'État au Trésor public, Antonio Monteiro interrogés sur un décaissement de 10 millions de dollars.

 De retour de Dubaï où il se trouvait pour la 28ᵉ conférence des Nations Unies sur le climat (COP28), le Président, Umaro Sissoco Embalo, a dénoncé une tentative de coups d'Etat et annoncé la création d'une commission d'enquête.

Depuis son indépendance en 1974, la Guinée-Bissau a connu de multiples tentatives de coups de force, le dernier en février 2022.