Au meeting de Moïse Katumbi

L’ex-gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi a drainé des milliers de partisans à son rassemblement à Kinshasa, la capitale.

Le rassemblement qui s'est tenu au terrain Sainte-Thérèse, lieu habituel des grands rassemblements de l’opposition à Kinshasa, a été un succès.

Devant des milliers de partisans et ses alliés, le riche homme d'affaires a critiqué le bilan du président sortant Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession, et fustigé les hommes au pouvoir, qu'il a qualifiés de "voleurs" et de "menteurs"

Accompagné de quatre candidats qui se sont désistés en sa faveur, notamment l’ancien premier ministre Matata Ponyo, Seth Kikuni, Frank Diongo et tout récemment Delly Sesanga, Katumbi a promis de libérer le pays.

"Je viens changer le pays, je viens libérer le pays", a-t-il déclaré, sous les acclamations de la foule.

L'opposant a également évoqué la question de sa nationalité, au cœur d'une polémique soulevée en milieu de semaine par le ministre de la Défense et ex-chef de guerre Jean-Pierre Bemba, qui a insinué qu'il était Zambien.

"Ils ont menti en disant que je ne suis pas Congolais pour nous intimider, je suis Congolais, ce pays est mon pays", a-t-il lancé.

Pour rappel, 26 candidats étaient au début en lice pour cette élection à un seul tour organisée en même temps que des législatives, provinciales et municipales. Parmi eux, le président sortant Félix Tshisekedi, candidat à un second mandat. Quatre opposants se sont ralliés à Moise Katumbi.

Parmi les opposants encore en lice figurent Martin Fayulu, candidat malheureux à la présidentielle de 2018, et le docteur Denis Mukwege, prix Nobel de la paix 2018 pour son action en faveur des femmes violées.

La clôture de la campagne est fixée au 18 décembre.