Victoire de Tshisekedi

La victoire du président Félix Tshisekedi au premier tour de la présidentielle a été saluée par son gouvernement qui appelle les candidats malheureux à recourir aux voies légales en cas de contestation.

 Félix Tshisekedi a été réélu président de la République démocratique du Congo, avec 73,34 % des voix, selon le score officiel publié la Commission électorale nationale indépendante (CENI) le 31 décembre dernier. 

Selon ces résultats , Félix Tshisekedi devance son principal challenger Moïse Katumbi, ancien gouverneur du Katanga (sud-est), qui obtient 18,08 % des suffrages, ainsi que Martin Fayulu, candidat malheureux à la présidentielle de 2018 (5,33%), puis l'ancien premier ministre (2008-2012) Adolphe Muzito (1,12 %).

Les autres candidats dont le docteur Denis Mukwege n'atteignent pas 1 %.

Dans un communiqué rendu public lundi, le gouvernement a salué la brillante réélection du président et félicité le peuple congolais pour sa participation au processus électoral et sa maturité tout appelant l'opposition qui réclame l'annulation du scrutin du 20 décembre 2023 à recourir aux voies légales.

"En attendant la proclamation des résultats définitifs par la Cour Constitutionnelle, le gouvernement félicite le Président de la République, Chef de l'État, Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO pour sa brillante réélection. Le gouvernement invite tous les Congolais à célébrer, dans le calme, cette belle fête de la démocratie qui vient consolider nos efforts communs pour la construction d'un État fort, prospère et solidaire", a indiqué le ministère de la communication et médias dirigé par Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement.

Les différents candidats lésés ont deux jours pour présenter leurs réclamations pour toute éventuelle contestation.

Les résultats définitifs sont attendus le 10 janvier et le président devrait prêter serment fin janvier.

Pour rappel, Près de 44 millions d'électeurs, sur un total d'environ 100 millions d'habitants, étaient appelés aux urnes le 20 décembre pour élire leur président, mais aussi leurs députés nationaux et provinciaux et, pour la première fois, leurs conseillers locaux.