Le mis en cause interpellé (Ph KOACI)

Une affaire qui met en lumière les risques liés à l'entrepreneuriat et aux nouvelles technologies. Une entrepreneuse prometteuse, TS, a été victime d'une escroquerie dans le domaine de l'agriculture vivrière. La complémentarité entre l'entrepreneuriat et les nouvelles technologies, souvent vantée, a malheureusement ouvert la porte aux cybercriminels.

TS, désireuse de se lancer dans l'entrepreneuriat agricole, a découvert sur les réseaux un prétendu promoteur vivrier, BNF. Attirée par les offres alléchantes de ce dernier, elle a entamé des échanges qui semblaient prometteurs. BNF, se présentant comme un professionnel expérimenté, a convaincu TS de son aptitude à concrétiser son projet de champ de piments.

Après plusieurs échanges rassurants, TS a décidé d'investir 1 050 000 F CFA en faisant un virement sur le compte de BNF, suite à la réception d'un contrat de partenariat. Cependant, une fois la transaction effectuée, la communication avec BNF s'est brusquement interrompue, plongeant TS dans l'inquiétude.

Déterminée à obtenir justice, TS a porté plainte auprès de la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC). Les autorités compétentes ont rapidement interpellé BNF, qui, lors de son interrogatoire, a reconnu les faits qui lui étaient reprochés. Il s'est excusé auprès de TS, mais cela n'a pas empêché les autorités de le conduire devant la justice.

BNF est désormais accusé d'escroquerie au moyen d’un système d’information, mettant en lumière les risques associés aux transactions en ligne dans le domaine entrepreneurial.

Cette affaire souligne l'importance de la vigilance et de la prudence, même dans des secteurs en apparence inoffensifs comme l'agriculture vivrière, face à la menace grandissante des cybercriminels.

Jean Chresus, Abidjan