L'activiste algérienne Sofia Belemmane

Dans la nuit du lundi 15 janvier 2024, un événement controversé a ébranlé la 34e édition de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN 2023) qui se déroulait à Bouaké, en Côte d'Ivoire. 

Sofia Benlemmane, activiste engagée et ardente supportrice algérienne, a été interpellée par la police en raison de propos jugés offensants envers les populations et les autorités ivoiriennes.

Cette supportrice, présente dans la capitale du centre ivoirien pour soutenir son équipe nationale, est actuellement détenue à la Direction de la Surveillance du Territoire (DST), où elle fait l'objet d'auditions approfondies, apprend KOACI de sources proches du dossier. 

Malgré les premières rumeurs d'une expulsion imminente du territoire ivoirien, des sources sécuritaires ont confirmé ce mercredi que cette mesure était effectivement prévue avant minuit.

La controverse a éclaté à la suite de la diffusion virale d'une vidéo sur les réseaux sociaux. Dans cette séquence, Sofia Benlemmane aurait proféré des propos jugés "offensants" sur les conditions de vie en Côte d'Ivoire. 

Les autorités sécuritaires ont réagi promptement, mettant en place des mesures pour traiter cette situation délicate.

Cet incident soulève des questions fondamentales quant à la liberté d'expression, alors que les autorités ivoiriennes cherchent à concilier la tenue de la compétition sportive avec le respect des normes et des valeurs du pays hôte. L'évolution de cette affaire retient l'attention, d'autant plus que la CAN 2023 se déroule dans un contexte déjà marqué par l'enthousiasme sportif et les enjeux diplomatiques.

La réaction de la Confédération Africaine de Football (CAF) est attendue, alors que les débats sur la frontière entre passion sportive et respect des hôtes se trouvent au cœur de cette polémique. 

À suivre 

Jean Chresus, Abidjan