La quiétude du village de Sirikibango, niché à plus de 30 kilomètres de Nassian, a été brutalement perturbée par un acte d'une violence inouïe. 

Le vendredi 19 avril 2024, lors de la prière de 13 heures à la mosquée locale, un événement tragique est venu bouleverser la vie paisible de la population, apprend KOACI de sources sur place.

Un geste impensable. Un jeune homme dans la vingtaine, identifié comme K.L.T, aurait attiré discrètement un petit garçon de trois ans, le jeune K. K. Marcellin, loin de son compagnon de jeu. Profitant du moment où la mère de l'enfant, malheureusement sourde-muette, se reposait, l'assaillant aurait alors commis l'irréparable : il aurait égorgé l'innocent enfant à l'aide d'une machette, semant la terreur et le désarroi au sein du village.

La découverte macabre a été faite par l'ami du petit Marcellin, qui, croyant que son compagnon s'était simplement assoupi, s'est approché de lui pour le réveiller, ne réalisant pas immédiatement l'horreur de la situation. L'image du jeune garçon gisant dans une mare de sang restera à jamais gravée dans les mémoires de ceux qui ont assisté à cette scène indicible.

L'intervention rapide de la gendarmerie de Nassian a permis l'arrestation du présumé coupable, K.L.T. Cependant, les motivations derrière un tel acte demeurent floues et troublantes. Dans ses déclarations choquantes, le jeune homme aurait prétendu avoir agi sous l'emprise d'esprits maléfiques, jetant ainsi un voile de perplexité sur cet acte barbare.

Le village de Sirikibango est plongé dans l'incompréhension et la douleur, cherchant des réponses à une question aussi déchirante que complexe : comment un tel acte a-t-il pu se produire dans ce village ? 

Jean Chresus, Abidjan