

Côte d'Ivoire : Depuis l'UAO à Bouaké, des syndicats du ministère de l'Enseignement Supérieur lancent un ultimatum
Des participants à l'assemblée générale (.ph KOACI.)
L'amphi B du campus 2 de l'Université Alassane Ouattara (UAO) de Bouaké, a abrité le mercredi 05 juin 2024 la première assemblée générale de l’Unité d’Action Syndicale (UNAS). Cette activité qui a eu pour thème « Point des discussions sectorielles et statut particulier de l’enseignant du supérieur », a été organisée par plusieurs structures notamment le Syndicat National de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (SYNARES), la Coordination Nationale des Enseignants du Supérieur et des Chercheurs (CNEC), le Mouvement pour la Recherche et l’Enseignement Supérieur de Côte d’Ivoire (MORES-CI) et la Plateforme des Organisations et Syndicats des Enseignants-Chercheurs et chercheurs de Côte d`Ivoire (POSEC-CI).
Il s'agissait à cette occasion pour les intervenants dont le SGN GOORE Bi Gnamien Willy du SYNARES, le SGN KAZON Aubin Sylvère de la CNEC, le SGN Mobio Frédérick du MORES-CI et du SGN Yéo Oumar de la POSEC-CI, de plancher sur l'unité syndicale pour l'aboutissement des challenges à relever.
« Le 28 et 29 mars 2024 se sont déroulés des débats de fond au niveau de comité sectoriel du dialogue social du ministère de l’enseignement supérieur. Les préoccupations des enseignants chercheurs et du personnel administratif et technique, ont été déposées. On a débattu pour s’accorder sur un certains nombres de point.
La remise du document consensuel avec tous les chiffres, prévue pour le 04 mai 2024 n’a pas été faite jusqu’à présent, donc aucun document officiel ne peut nous permettre aujourd’hui de dire qu’on s’est accordé sur l’augmentation du salaire jusqu’à telle hauteur, sur l’augmentation de la prime de recherche. Et à côté de ça, nous ne pouvons pas nous prononcer car il y’a la confidentialité de nos débats qui planent sur nous et le manque de documents définitifs sur cet accord. On a l’impression qu’ils font traîner la situation pour nous avoir à l’usure de sorte qu’au final, nous n’ayons plus rien.
C’est pourquoi nous leur disons jusqu’au 15 juin 2024 qu’ils nous donnent au moins le document du 04 mai pour ainsi nous permettre d’aviser. Si cela n’est pas fait, nous allons rompre notre participation au niveau du comité sectoriel de dialogue social du ministère de l’enseignement supérieur.» a prévenu Kazon Aubin Sylvère, porte parole de la CNEC.
Pour Prof Sadia, SGN du MORES-CI, « L’unité syndicale pour nous, s’impose comme une nécessité impérieuse. Chaque syndicat a sa ligne de conduite c’est vrai, a ses leaders c’est vrai mais on appartient à la même corporation et on se rend compte que le temps passe, que le temps urge et on a pas d’acquis, on veut être pragmatique car deux valent mieux qu’un. Unis, on est plus fort que d’aller seul à seul avec des sons discordants, et c’est ça la nécessité de cette action qu’on a appelé l’Unité d’Action Syndicale qui n’est pas l’unicité mais qui est une action de nos intérêts pour lutter ensemble.»
T..K.Emile
tkemile@koaci.com

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