Les responsables d'AE à Yopougon (Ph KOACI)

Le paysage politique ivoirien enregistre l'arrivée d'un nouveau mouvement politique. Il s'agit du mouvement "Agissons ensemble" qui a été présenté à la presse ce samedi 20 juillet 2024, lors d'un point de presse tenu au Baron Bar de la commune populaire de Yopougon.

Ce point de presse a été animé par M. Inza Dosso, entouré de ses collaborateurs. Ce mouvement politique composé des anciens collaborateurs de Charles Blé Goudé a donc été présenté aux journalistes.

Inza Dosso lors de ce rendez-vous s'est présenté comme le président du comité d'organisation de l'Assemblée générale constitutive prévue dans quelques mois. Il s'est aussi présenté comme l'un des fondateurs de cette nouvelle organisation politique.

Dans un discours fleuve, il a sévèrement critiqué et dépeint une triste situation socio-politique de la Côte d'Ivoire, mettant en avant la mauvaise gestion des ressources du pays et les détournements de deniers publics qui amplifient la pauvreté des populations.

« Il fallait mettre sur pied une organisation qui pourrait mettre fin à toutes les injustices sociales et redonner de l'espoir aux populations en améliorant leurs conditions de vie », a-t-il déclaré. Ce mouvement n'aura pas d'idéologie politique traditionnelle et spécifique, mais il se donne la lourde tâche de fédérer les acteurs politiques et de la société civile.

« Notre mouvement politique, quoique sans idéologie politique traditionnelle et spécifique, désire fédérer tant les acteurs politiques que les acteurs de la société civile. Avec les citoyens engagés qui prendront part à cette aventure humaine et collective, nous réhabiliterons la position nuancée et constructive comme force d'avenir, loin des postures caricaturales des partis politiques qui génèrent eux-mêmes, au sein de la société, les tensions qu'ils dénoncent ensuite », a expliqué M. Inza Dosso.

Il a ensuite fait savoir que la création de ce mouvement vise à privilégier l'amélioration des conditions de vie des populations, garantir le respect des libertés individuelles et collectives, et assurer l'égalité des chances pour tous les citoyens.

La redistribution des richesses doit profiter à l'ensemble des citoyens sans exclusion politique, ethnique, ou religieuse. « Corriger ce qui est mal fait, améliorer ce qui est déjà fait, réaliser ce qui n'est pas encore fait », a-t-il souligné.

Jean Chresus, Abidjan