François Boko, l’un des initiateurs (ph)

Des togolais de la diaspora, issus des organisations de la société civile et personnalités indépendantes, ont porté sur les fonts baptismaux le samedi 20 juillet 2024 à Paris en France un mouvement dénommé Freedom Togo - Mouvement de Libération Nationale (MLN) ayant pour unique objectif la libération du Togo.

Du lot des citoyens togolais à l'étranger venus de plusieurs pays dont l’Allemagne, l’Italie, d’Espagne, l’Angleterre, les Pays-Bas, le Ghana, le Gabon, la Côte d’Ivoire, la République Démocratique du Congo, l’Afrique du Sud, le Mali, le Bénin, le Sénégal, le Niger, le Burkina-Faso … et les Etats-Unis, on peut citer Jean Sylvanus Olympio, François Boko et Kofi Yamgname, lesquels sont les initiateurs.

Les trois figures politiques de la diaspora togolaise s’engagent à fédérer les forces de la diaspora et ensuite la population pour mettre fin à l’injustice, au délabrement du tissu économique et social, aux inégalités, à la corruption, à la manipulation, à la dictature et à la monarchisation du Togo.

Dans la déclaration solennelle faite à l’occasion du lancement de MLN, Yamgname a plaidé auprès de ses compatriotes que « Faisons de notre Mouvement le symbole de notre unité face à l’injustice, à la corruption, à la manipulation, à la dictature et de notre volonté inébranlable de libération de notre pays ».

Pour que ce nouveau mouvement soit viable, Yamgname a lancé un appel au peuple togolais dans toutes ses composantes, jeunes et vieux, hommes et femmes, civils et militaires ouvriers, chômeurs et travailleurs à rejoindre la nouvelle structure qui vise à obtenir un changement au Togo.

Il a rappelé aux militaires, qui sont les enfants de la République, les gardiens de la paix et les défenseurs du pays, leur devoir qui est d’assurer la défense et la sécurité et les a exhorté « à refuser de violenter vos frères et sœurs, vos mères, vos épouses, vos enfants...rien que pour sauver un dictateur féroce ! ».

Soulignons que les leaders du MLN sont opposés à la nouvelle Constitution promulguée le 06 mai dernier, qui instaure un régime parlementaire où le Président est élu par le parlement et le sénat, Cette réforme constitutionnelle est perçue par les contestataires comme un « nouveau coup d’État constitutionnel » qui laisse entrevoir une longévité aux affaires pour le pouvoir en place à Lomé.

Depuis la promulgation de la nouvelle Constitution le Togo a entamé une période de transition vers la 5e République dont les institutions doivent être mises en place au plus tard le 05 mai 2025.

Mensah,

Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria

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