Suite aux recommandations des États Généraux de l’Éducation Nationale et de l’Alphabétisation (EGENA), la Ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation, le Professeur Mariatou Koné a procédé, le mardi 06 Août 2024, au lancement officiel des réformes curriculaires des collèges.

Inscrite dans la dynamique de l’opérationnalisation des recommandations des États Généraux de l’Éducation Nationale et de l’Alphabétisation (EGENA), la présente réforme permettra d’adapter les curricula aux compétences du 21è siècle et au marché de l’emploi, relève le Ministère.

Dans la présentation de la note de cadrage, nous apprenons qu’il a été indiqué que les travaux conduiront à l’élaboration de documents de référence en lien direct avec les finalités et les contenus d’enseignement-apprentissage à la fin du cycle obligatoire de l’enseignement de base.

« Il s’agit du socle commun de connaissances, de compétences et de culture qui vise à préciser les compétences que tout élève doit avoir acquis au terme de la scolarité obligatoire, du cadre d’orientation curriculaire qui fixe les choix stratégiques en matière d’objectifs, de contenus, de méthodes, d’évaluation, de matériels didactiques et pédagogiques et de stratégies d’enseignement-apprentissage ainsi que des nouveaux contenus d’enseignement-apprentissage conformes aux exigences du 21e siècle et destinés à être enseignés dans les salles de classe, sur les aires de jeu ou dans les endroits dédiés », explique-t-on, et d’ajouter.

« La réforme permettra d’améliorer les pratiques pédagogiques pour faciliter les apprentissages, notamment les savoirs fondamentaux et les transitions entre les cycles, du préscolaire à l’université. »

Selon la note, la Ministre Mariatou Koné a déclaré qu’avec l’adoption de la loi invitant à la scolarisation obligatoire jusqu’à l’âge de 16 ans, le collège doit être perçu comme la fin du cycle d’achèvement de l’école de base.

« A cet effet, a-t-elle indiqué, les compétences transmises doivent préparer tous les élèves à une entrée réussie dans la vie d’adulte et à la responsabilité citoyenne quel que soit leur choix d’orientation à la fin de ce cycle, qu’il s’agisse de poursuivre leurs études au lycée, puis à l’université ou de s’engager sur la voie de la formation professionnelle ou dans la vie active », conclut-on.

Donatien Kautcha, Abidjan