

Togo : Le MNL-Freedom Togo en zone turbulence dans la diaspora
Des leaders du MNL-Freedom Togo (ph)
Une organisation de l’opposition togolaise dans la diaspora en France, le Mouvement National de Libération MNL-Freedom Togo, est secouée par des points de vue divergents de ses leaders, dont l’un a préféré se retirer.
Le Mouvement a connu une sortie, mieux une communication de son premier vice-président, l’ancien ministre de l’Intérieur et de la sécurité du Togo, Me François Akila-Esso Boko, qui a évoqué une « infiltration en profondeur » du Mouvement par les services togolais.
A sa suite, deux autres responsables du Mouvement, en l’occurrence le Secrétaire général Jean-Sylvanus Olympio et le président national Kofi Yamgnane ont essayé de clarifier la situation tout en assurant que le Mouvement ne souffre d’aucune divergence ni infiltration.
Le MNL-Freedom Togo a été porté sur les fonts baptismaux en juillet 2024 à Paris en France par Kofi Yamgnane, François Boko et Jean Sylvanus Olympio afin de lutter pour l’avènement de l’alternance au pouvoir au Togo.
Communications et divergences de vue
Dans un communiqué rendu public le 28 janvier 2025, l’ancien ministre Me François Boko a révélé une « infiltration en profondeur » du Mouvement par les services togolais, Des conséquences directes de l’infiltration alléguée, Me Boko a estimé que les faits ont provoqué des « divisions et tensions insurmontables sur les orientations stratégiques ». Partant de cette situation, l’ancien ministre togolaise a pris ses distances en se retirant du Mouvement.
Sous forme d’une réaction après cette annonce, le Secrétaire général du Mouvement Jean Sylvanus Olympio, a appelé les uns et les autres au clame et a déclaré n’avoir reçu aucune lettre de retrait du vice-président François Boko.
Dans sa sortie, Olympio a d’abord expliqué que « Ce qui vient de se passer n’est pas un coup de tonnerre, c’est une trahison ! Je peux vous assurer que le bureau exécutif et stratégique n’ont pas reçu de lettre de démission de la part du 1er Vice-président M. François Boko » avant de promettre que le Mouvement poursuivra sa feuille de route jusqu’à l’atteinte de ses objectifs.
Pour sa part et dans un communiqué en date du 31 janvier 2025, Kofi Yamgnane, le président du MNL-Freedom Togo a déclaré prendre acte du retrait de Me François Boko dudit Mouvement et a réaffirmé la détermination à rassembler et à combattre, avec les autres forces démocratiques à l’externe comme à l’interne du pays pour qu'advienne au Togo un État de droit : démocratie, droits humains, justice, paix et développement ».
Au nom du Mouvement et sous forme d’une réponse à l’inquiétude soulevée par le désormais ex membre, Yamgnane a rassuré les membres adhérents, sympathisants, ainsi que tout le peuple togolais que le MNL-Freedom Togo « ne connaît aucun courant idéologique en son sein, qu'il ne souffre d'aucune infiltration et que son agenda n'est dicté par aucune force extérieure. Le Mouvement a le plein contrôle de ses idéaux, instances et organes ».
La zone de turbulence que traverse le MNL-Freedom Togo avec le départ d’un membre fondateur a semblé conforter des tenants d’une appréhension qui laisse croire que l’unicité d’action de l’opposition n’est pas viable dans le temps. Le MNL-Freedom Togo a l’impérieux devoir de faire démentir cette supposition de sorte à redonner de l’espoir aux togolais pour un avenir harmonieux.
Mensah,
Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria - Joindre la rédaction de koaci.com (+228) 98 95 28 38 ou koaci.ghana@gmail.com –

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