Cameroun : Au moins trois soldats tués et six autres blessés dans une nouvelle attaque attribuée à Boko Haram
La localité frontalière de Hilé-Alifa, située dans le département du Logone-et-Chari à l'Extrême-Nord du Cameroun, a été le théâtre d'une attaque de Boko Haram dans la région.
Le bilan humain de cette offensive est lourd : trois militaires camerounais ont perdu la vie dans l'exercice de leur devoir de protection du territoire national selon des sources sécuritaires et communautaires concordantes. Les victimes ont été identifiées comme étant les matelots de deuxième classe. Toujours selon les mêmes sources, six autres soldats se trouvent actuellement entre les mains du corps médical à l'hôpital de district de Makary, souffrant de graves blessures.
Des infrastructures dévastées
L'assaut n'a pas seulement été meurtrier, mais également destructeur. Les assaillants ont réussi à s'emparer d'un arsenal comprenant trois armes lourdes, dont un mortier de 81 mm, ainsi qu'une quantité substantielle de munitions. La violence de l'attaque s'est également traduite par l'incendie du camp de la Force multinationale mixte (FMM) et le saccage du commissariat spécial de Hilé-Alifa.
La résidence du maire a été incendiée, deux véhicules et un tricycle ont été réduits en cendres, tandis que trois ordinateurs ont été dérobés. Deux motocyclettes appartenant aux forces de l'ordre ont également été emportées par les assaillants.
Cette attaque survient après celles menées par Boko Haram en mars 2025. Selon les experts, le groupe terroriste semble avoir amélioré ses capacités opérationnelles, notamment par l'utilisation d'équipements modernes comme des drones kamikazes.
Les terroristes ont d'abord déployé des drones pour neutraliser des positions de l’armée avant de lancer leur offensive terrestre à moto. Cette attaque avait causé la mort de douze soldats camerounais.
Suite à l'attaque meurtrière de Woulgo, les forces de défense avaient intensifié leurs opérations de ratissage dans la région, parvenant notamment à neutraliser trois terroristes dans la localité de Maskota.
Dix jours avant l'attaque de Woulgo, les djihadistes avaient déjà frappé le poste militaire de Soueram, s'emparant d'un important stock d'armement.
-Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.
-Joindre la rédaction camerounaise de Koaci au 237 691154277-ou cameroun@koaci.com
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