

Côte d'Ivoire : Lakota, la population d'un canton dit non à la présence des dozo sur leur sol
Des dozo (ph)
Depuis la date du 25 mars 2025, le président de la Fédération Nationale des Confréries Dozo de Côte d'Ivoire (FENACODO-CI) Dosso Sory, a mandaté monsieur Kouakou Kambou pour la représenter dans les localités de Djidjédou, Gbéko, Kokodougou et Zabré du département de Lakota. C'est en application de l'article 4 des statuts que ce membre de cette confrérie résident dans le village de Kokodougou, a été désigné dozoba.
Les autorités préfectorales qui ont été déjà saisies, ont programmé la rencontre avec ce nouveau représentant de la FENACODO-CI à Lakota à une date non encore déterminée. Mais avant cette rencontre, quelques résidents du canton Diéko qui ont appris cette information, semblent s'opposer à l'implantation de cette société civile culturelle dozo dans leur localité.
Selon Zidago A B que nous avons interrogé, l'implantation de cette confrérie à Lakota serait inappropriée. « Lakota qui a déjà connu les affres de la crise électorale et celà a entraîné des morts ici. On n'a pas besoin de ce genre de société à quelques mois de l'élection présidentielle. Les dozo n'ont pas une bonne réputation chez nous ici. Leur arrivée ici nous fait peur...» a-t-il expliqué.
Traoré M, n'est pas du tout favorable à ce que les dozo installent leur confrérie dans ce canton. « La fédération des dozo n'est pas la bienvenue à Lakota parce qu'elle va troubler la cohésion sociale. Ici, nous vivons en parfaite harmonie entre nous halogènes et autochtones. Donc à quoi sert leur implantation dans le Diéko ? » s'est-elle interrogée.
Il faut rappeler que le représentant de la FENACODO-CI à Lakota Kouakou Kambou, est autorisé à procéder sur instruction de son président Dosso Sory, à la supervision et à l'animation de ladite section pour la paix, la cohésion sociale et la stabilité. Par ailleurs, il est chargé de donner des informations fiables, venant du comité de veille des membres de la confrérie dozo résidents dans ladite localité aux autorités compétentes afin d'éviter la psychose au sein de la population et la déstabilisation du pays.
Il devra également dénoncer dans la confidentialité toute personne suspecte à Djidjédou, Gbéko, Kokodougou et Zabré, tous du département de Lakota.
T..K.Emile
tkemile@koaci.com

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-Ces confréries DOZO apportent quoi au pays comme activités d'intérêt général, pour qu'on décide de les implanter partout ?? Sommes-nous dans une RÉPUBLIQUE ?? Pourquoi entretenir des milices supplétives ?? -Les donneurs internationaux de leçons, les médias mensonges, les ONG manipulatrices et corrompues sont où ?? On ne les entend pas parler de ces milices qui commettent souvent des exactions. Ces MENTEURS par omission ou par exagération sont où ??? -Imaginez l'existence de telles milices armées sous la présidence du président Gbagbo, qu'est-ce qu'on n'aurait pas entendu ??? -Si elles sont utiles à leur territoire d'origine, qu'elles y restent !! elles constituent même une menace à l'ordre public pour les autres communautés...

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