Clôture 2e session ABG-LAC à Yamoussoukro (Ph KOACI)

Dans l’enceinte de la Fondation Félix Houphouët-Boigny, la lutte contre la corruption a franchi une nouvelle étape. Le vendredi 20 juin 2025, la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance (HABG) a procédé à la clôture de la deuxième session de formation de l’Académie de la Bonne Gouvernance et du Leadership Anti-Corruption (ABG-LAC), un programme qui mise sur le renforcement des capacités humaines pour impulser un changement durable.

Pendant cinq jours, 200 participants issus de divers horizons – administration publique, société civile, collectivités locales – ont été immergés dans un parcours de formation intensive. Ce programme, élaboré en partenariat avec l’Académie Internationale Anti-Corruption (IACA), a permis aux auditeurs d’acquérir des outils concrets et des compétences stratégiques pour mieux appréhender les enjeux liés à l’éthique publique, à la transparence et à la responsabilité.

La cérémonie de clôture, s’est tenue en présence de M. Diamouténé Oumar Doh, Secrétaire général de la HABG, représentant le président de l’institution, M. Zoro Bi Ballo Épiphane. Ce dernier, à travers une adresse lue à l’assistance, a exprimé son optimisme quant à la montée en puissance d’un leadership vertueux, capable de transformer en profondeur les pratiques de gouvernance dans le pays. Il a salué l'engagement des auditeurs qu’il qualifie de "pionniers d’une nouvelle ère" et les a appelés à être les relais actifs d’un changement éthique dans leurs milieux respectifs.

La remise des certificats conjoints IACA–ABG-LAC a été l’un des temps forts de la cérémonie, symbolisant à la fois la fin d’une étape et le début d’une responsabilité. Plusieurs témoignages ont ponctué l’événement, soulignant la richesse des échanges, la qualité des enseignements reçus, et surtout, la volonté collective d’agir.

En filigrane de cette initiative, la vision de la HABG s’affirme : faire émerger une masse critique de cadres outillés pour porter la lutte contre la corruption au-delà des discours, à travers des actions concrètes et structurantes. Après une première édition tenue en avril dernier, l’Académie confirme sa vocation à devenir un pilier de la stratégie nationale en matière de bonne gouvernance.

En guise de conclusion, un appel à la mobilisation générale a résonné dans l’auditorium : pour que la lutte contre la corruption ne soit pas l’affaire d’une élite, mais un mouvement collectif enraciné dans la société ivoirienne toute entière.

Jean Chresus, Abidjan