Montage photo Molare et la dame au sol (Ph Koaci)

Le drame survenu à Cocody le mercredi 2 juillet 2025 connaît une issue tragique. Tolah Elise, la dame violemment percutée par le véhicule de l’artiste ivoirien Soumahoro Maury Féré alias Le Molare, est décédée ce jeudi 3 juillet 2025 matin des suites de ses blessures, apprend KOACI de plusieurs sources concordantes. Elle n’avait jamais repris connaissance depuis l’accident.

Ce jour-là, alors qu’elle marchait paisiblement sur le trottoir de la 8e tranche, la victime avait été fauchée de plein fouet par la voiture de l’artiste, devenue incontrôlable après une défaillance mécanique signalée à l’arrière du véhicule. Le choc, d’une violence inouïe, l’avait projetée sur plusieurs mètres, sous les yeux de témoins bouleversés.

Transportée d’urgence à l’hôpital, Tolah Elise avait été admise en soins intensifs dans un état critique. Malgré la mobilisation du personnel médical et le soutien promis par Le Molare, elle a finalement succombé à ses blessures, laissant derrière elle une famille brisée et une famille sous le choc.

Cette disparition bouleverse l’opinion publique et transforme l’accident en une tragédie humaine. Pour l’heure, Le Molare, lui-même blessé au bras gauche et en attente d’une opération, n’a pas réagi officiellement à cette triste nouvelle. Dans son premier communiqué, il avait pourtant insisté sur son engagement à accompagner la victime tout au long de sa convalescence. Ce décès donne désormais une toute autre dimension à l’affaire, qui pourrait entraîner des suites judiciaires plus lourdes.

Alors que l’émotion est vive à Cocody et sur les réseaux sociaux, les proches de la défunte réclament justice. Des voix commencent à s’élever pour appeler à une enquête approfondie sur les circonstances exactes de l’accident et sur l’état du véhicule conduit par l’artiste au moment des faits.

En attendant, une famille pleure la perte d’une fille, d’une mère, d’une sœur. Et la scène artistique ivoirienne, déjà ébranlée par l’accident, doit désormais faire face à une douleur bien plus profonde : celle d’une vie perdue.

Jean Chresus, Abidjan