Bénéficiaires du programme (Ph Koaci)

À Daloa, l'espoir prend désormais la forme de tricycles, de machines à coudre, de perceuses ou encore de permis de conduire. Le samedi, 396 jeunes issus de couches vulnérables ont reçu des kits d’équipements professionnels, pendant que 26 autres repartaient avec un précieux sésame : leur permis de conduire. Une remise symbolique qui traduit une volonté forte du gouvernement de faire de l’autonomisation des jeunes une réalité tangible.

Cette action s’inscrit dans le cadre du programme des Travaux à Haute Intensité de Main-d’œuvre (THIMO), un levier stratégique du plan jeunesse 2023-2025. En se rendant à la préfecture de Daloa pour représenter le ministre de la Jeunesse, le préfet de région Kouamé Koffi a réaffirmé l’engagement de l’État à impacter, de manière concrète et durable, la vie de plus d’un million de jeunes à travers tout le territoire national.

Plus qu’une simple remise de matériels, il s’agissait d’un message fort envoyé à toute une génération : celle d’une jeunesse ivoirienne prête à se lever, à apprendre et à produire. Le préfet a ainsi exhorté les bénéficiaires à faire preuve de discipline et de responsabilité. Pour lui, les outils remis ne sont pas de simples dons, mais bien des leviers pour accéder à une véritable autonomie économique et sociale.

Dans l’assistance, les regards étaient emplis d’émotion. Diaby Massendjé, jeune femme bénéficiaire du programme, a pris la parole avec assurance. Sa voix portait la reconnaissance, mais surtout la transformation. Grâce à ce soutien, elle a pu lancer une activité qui lui assure aujourd’hui des revenus stables. Son témoignage, sincère et touchant, illustre l’essence même du programme THIMO : offrir une seconde chance, une voie vers la dignité et l’émancipation.

À Daloa, comme dans bien d'autres localités, l’autonomisation des jeunes n’est plus un concept théorique. Elle devient visible, concrète, mesurable. Le programme THIMO, en alliant emploi temporaire, formation de base et insertion professionnelle, redonne de la valeur à l’effort et dessine un avenir plus stable pour une jeunesse longtemps en quête de perspectives.

Jean Chresus, Abidjan