Côte d'Ivoire : Oumé, des jeunes manifestent contre la mine locale, tensions matinales dans la région d'Oumé
Manifestation de jeune à Oumé intervention des forces de l'ordre (Ph Koaci)
La matinée d'hier lundi 21 juillet 2025 a été marquée par une vive agitation dans le village de Gabia, situé dans le département d’Oumé, région du Gôh. Dès les premières lueurs du jour, des dizaines de jeunes en colère ont érigé des barricades, bloquant l’accès aux routes menant à la mine exploitée à proximité du village. Aucun véhicule n’a pu franchir les barrages improvisés, paralysant temporairement l’activité sur le site minier.
À l’origine de ce mouvement de protestation, un sentiment d’exclusion et d’injustice partagé par la jeunesse locale. Les manifestants dénoncent un manque d’opportunités d’emploi pour les jeunes du village alors même que, selon eux, les opérations minières entraînent des nuisances et des impacts directs sur leur environnement quotidien. Pour eux, l’exploitation en cours ne bénéficie en rien aux populations qui continue de faire face au chômage, à la précarité et à l’isolement.
Alertée par les blocages, la gendarmerie est intervenue sur les lieux dans la matinée pour rétablir la circulation et éviter tout débordement. Grâce à une approche calme et sans affrontement, les forces de l’ordre ont pu désamorcer les tensions. Peu après, une délégation de jeunes a été reçue à la sous-préfecture d’Oumé pour exposer ses revendications aux autorités administratives.
Ces jeunes dénoncent la gestion des ressources naturelles et des retombées économiques pour les populations riveraines.
À Gabia, l’apaisement semble provisoire, mais la colère demeure tant que des réponses concrètes ne seront pas apportées aux attentes des jeunes.
Jean Chresus, Abidjan
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Ces jeunes qui disent vivre le chômage, la précarité et l'isolement, sont vraiment de mauvaise foi contre le bilan inattaquable du meilleur économiste de tous les temps. Un milliard/jour pour ia jeunesse, le plein emploi avec 2,3% de taux de chômage, un pib/habitant de 2600 $, un taux de pauvreté à 35%, les voyants sont tous au vert, les satusfecits des institutions de breton woods a gogo, 40 000 milliards de dette extérieure pour 6000 milliards investis poyr notre développement, des ponts et routes à gogo, des kits de nourriture nous sont même distribué.... et il y a encore des gens qui prennent un malin plaisir à crier leur misère dans ce pays !? Soyons sérieux ! Moi, je nage dans le bonheur inouï de la solution ooh. Aller mourir dans le désert lybien ou dans la méditerranée, et ne pas profiter des retombées du bilan inattaquable ? Pouaaah !
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