Côte d'Ivoire : Affaire Zigui Ibrahim, Nady Bamba sort de son silence et répond au ministre Amadou Coulibaly
Nady Bamba, l’épouse de l’ancien président Laurent Gbagbo, a rompu son silence pour répondre aux propos du ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly. Dans une vidéo largement relayée sur les réseaux sociaux, elle a tenu à réagir, non pas pour défendre Laurent Gbagbo, qu’elle considère capable de se défendre lui-même, mais pour rétablir ce qu’elle juge comme une vérité déformée et pour expliquer le sens de ses engagements.
Selon elle, les références faites à son nom par le ministre ne relèvent pas de la fonction gouvernementale, mais d’une attaque personnelle. « Monsieur le ministre, vous m’avez répondu à titre individuel. Ce n’est pas au nom du gouvernement que vous avez parlé », a-t-elle insisté, estimant que, s’il s’agissait d’une communication officielle, des voix avisées auraient déconseillé une telle sortie.
Pour appuyer son propos, Nady Bamba est revenue sur un épisode de sa jeunesse. Elle raconte son arrestation en 1999, alors qu’elle n’était encore qu’une jeune journaliste venue interviewer Henriette Diabaté, figure du RDR d’alors. Arrêtée aux côtés de Mme Diabaté et de l’ex-ministre Amadou Gon Coulibaly, elle dit avoir été frappée et malmenée par la police avant d’être transférée à l’école de police. Elle affirme que, malgré son absence d’affiliation au RDR, elle a agi par solidarité humaine envers Henriette Diabaté, allant même jusqu’à lui rendre visite à la PISAM sur demande, « comme une fille l’aurait fait pour sa mère ».
C’est ce parallèle qu’elle établit aujourd’hui pour justifier son intervention récente en faveur de Zigui Ibrahim et des jeunes militants arrêtés. « Ce que j’ai fait à 24 ans pour une maman, je le fais aujourd’hui à plus de 50 ans pour un jeune homme de 25 ans. C’est une question d’empathie, pas de militantisme », a-t-elle souligné, rejetant toute lecture politique de ses actes.
Avec une certaine gravité, elle a tenu à rappeler que son engagement ne se confond pas avec celui de son époux, ni avec une appartenance partisane. « J’ai aimé le PDCI parce que c’était le parti de mon père. Mais je n’ai jamais été militante du RDR, et je ne le serai jamais », a-t-elle insisté, avant d’ajouter que ce qui la guide aujourd’hui, ce sont des valeurs humaines, celles qui lui interdisent de rester indifférente face à l’injustice.
Enfin, elle a mis en garde contre les amalgames et les raccourcis dans les propos politiques. Selon elle, attribuer à une épouse les responsabilités ou les décisions d’un chef d’État, quel qu’il soit, relève d’une logique dangereuse. « Ce qui est valable pour moi l’est aussi pour la première dame. Je ne crois pas que Madame Dominique Ouattara accepterait d’être tenue pour responsable d’actions qu’elle n’a pas décidées », a-t-elle fait remarquer.
Jean Chresus, Abidjan
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Un sacré numéro ce Michelin , il est tout sauf intelligent faudra pas prêter attention à ses dires
Nady quint as frappe quand tu était avec la vielle je Henriette tu as volontairement omis de dire quel régime hum sans commentaire ils sont noyés se mélange ça tremble ça fait des aveux sans savoir lol
Mesmin la reconnaît que tu avais rien a dire lol cà devient dur le téléphone de zigui va parler calmez vous ceux qui sont dedans la si y a les éléments qu ils s'inquiètent pas ils vont bientôt voir zigui
Nous on est passé à autre chose Mme. Mais au fait ! où en êtes-tu avec ton projet de 1ère Dame là? Apparemment la vieille mère a mis BIM avec le nom de ton mari. Je t'informe qu'elle est ADMISSIBLE.
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