Placée sous le haut parrainage de Madame Marie-Chantal Uwanyiligira, Directrice des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, le Bénin, la Guinée et le Togo, la cérémonie de remise de certificats de la 8ᵉ promotion de la Formation en Ingénierie du Genre (sexe, ndlr) (FIG) s’est tenue ce samedi 13 décembre dans la commune de Cocody.

Au total, 58 nouveaux experts, dont 10 hommes et 48 femmes, ont officiellement reçu leurs certificats de fin de formation, en présence de Madame la Ministre Euphrasie Kouassi Yao, titulaire de la Chaire UNESCO Eau, Femmes et Pouvoir de Décision (CUEFPOD), de diplomates, ainsi que d’autorités administratives et religieuses.

Ce parchemin en Ingénierie du Genre (FIG), validé par l’UNESCO, l’État de Côte d’Ivoire et plusieurs organismes de développement, notamment le PNUD, l’UNFPA et ONU Femmes, se distingue par une approche alliant innovation, dynamisme et pragmatisme. La formation, dispensée à 80 % en ligne et 20 % en présentiel, répond aux exigences actuelles de flexibilité tout en garantissant un apprentissage de qualité.

Selon la marraine de la cérémonie, Marie-Chantal Uwanyiligira, ce certificat ne constitue pas un simple diplôme, mais un véritable engagement à agir concrètement en faveur de l’égalité des chances entre les femmes et les hommes.

« Aujourd’hui, nous ne célébrons pas seulement une remise de diplômes. Nous célébrons votre persévérance et votre choix délibéré de mettre votre expertise là où elle est réellement utile. Je n’ai aucun doute que vous saurez transformer le monde qui est devant vous », a-t-elle déclaré, convaincue de la force de l’engagement féminin lorsqu’il se met en action.

« Quand une femme s’engage, ça bouge », a-t-elle ajouté.

Pour Euphrasie Kouassi Yao, ces nouveaux experts disposent désormais du pouvoir d’influencer et de transformer les mentalités, les pratiques, les politiques et les systèmes.

« Vous êtes outillés pour déconstruire les stéréotypes, réduire les inégalités d’accès, de pouvoir et d’opportunités entre les femmes et les hommes. Vous êtes outillés pour institutionnaliser le genre au sein de vos organisations et de la société. Mais votre plus grande force n’est pas seulement technique », a-t-elle souligné, insistant sur leur capacité à inspirer.

« Chaque projet et chaque formation que vous animerez deviendront une source de ruissellement social », a-t-elle insisté.

De son côté, Alexis Tchiakpé, administrateur de la Chaire UNESCO, a rappelé qu’il existe cinq chaires UNESCO travaillant spécifiquement sur les thématiques de l’eau et du genre. Il s’agit de celles de la Côte d’Ivoire, du Maroc, du Togo, de la République dominicaine et du Brésil.

Il a, à cette occasion, invité la prochaine promotion, la 9ᵉ à s’inscrire afin de contribuer à faire bouger les lignes.

« Il est important que les nouveaux membres sachent dans quelle famille ils entrent, afin de mieux porter et raconter leur histoire », a-t-il indiqué, annonçant le lancement prochain du nouveau programme de formation.

Wassimagnon