Burkina Faso
Société
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Burkina Faso : Un collectif estime à 210 le nombre de morts suite aux affrontements de Yirgou
© Koaci.com - samedi 02 février 2019 - 00:06©Koaci.com - Vendredi 1er février 2019 - Le collectif contre l'impunité et la stigmatisation des communautés a estimé à 210 le nombre de morts suite aux affrontements inter communautaires de Yirgou, le jour de l'an.
Selon le president du Collectif contre l"impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) Assane Diallo, le massacre de Yirgou est une "opération préméditée, planifiée et mise en œuvre par les Koglweogo", un groupe d'autodéfense très actif dans le pays et dont les méthodes sont décriées par les organisations des droits de l'homme.
Dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier, le chef du village de Yirgou, dans le centre nord, a été tué par des terroristes, qui ont également abattu cinq autres personnes.
Des représailles entreprises par les habitants du village contre les peuls de la localité, soupçonnés d'être en complicité avec les terroristes, ont occasionné la mort de 49 personnes, selon les autorités.
"Sur la base de simples suspicions et de fausses accusations, les groupes d’auto-défense Koglweogos avec certains villageois de la zone ont attaqué une vingtaine de villages et ont perpétré des massacres sur les membres de la communauté peule pendant trois jours (le 1er, le 02 et le 03 janvier 2019)", a dénoncé le CISC.
"Les biens des victimes ont été détruits et incendiés. Une vingtaine de villages ont été touchés par cette violence inouïe où seuls les hommes de la communauté étaient ciblés. L’ampleur des violences a suscité une indignation générale de l’ensemble des Burkinabè, qui ont par ailleurs exprimé toute leur déception face à la réaction tardive de l’Etat", a indiqué le président du CISC.
Le CISC affirme avoir documenté un nombre de morts plus élevé que les chiffres officiels de 49 morts.
"Le nombre de morts à ce jour est de 210 morts. Ce chiffre a été obtenu après un recensement rigoureux ménage par ménage. Nous précisons que la liste va s’allonger avec le recensement toujours en cours sur le terrain. Le CISC attend du gouvernement qu’il réactualise ses chiffres comme il s’y était engagé", a indiqué M. Diallo, citant également plus de 20.000 blessés.
"Nous avons peur que cette volonté de cacher des morts puisse être préjudiciable aux victimes, au moment de leurs dédommagements", a-t-il ajouté.
Pour l'avocat du collectif, Me Ambroise Farama , c'est clairement une opération préméditée, planifiée et exécutée par les Koglweogo.
"C'est un génocide qui s'est passé les 1er, 2 et 3 janvier 2019", a-t-il insisté, regrettant qu'un mois après ces tragique événements, les auteurs de ce massacre sont libres bien que des assassins soient identifiés, comme des membres du groupe d'autodéfense.
Boa, Ouagadougou
Selon le president du Collectif contre l"impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) Assane Diallo, le massacre de Yirgou est une "opération préméditée, planifiée et mise en œuvre par les Koglweogo", un groupe d'autodéfense très actif dans le pays et dont les méthodes sont décriées par les organisations des droits de l'homme.
Dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier, le chef du village de Yirgou, dans le centre nord, a été tué par des terroristes, qui ont également abattu cinq autres personnes.
Des représailles entreprises par les habitants du village contre les peuls de la localité, soupçonnés d'être en complicité avec les terroristes, ont occasionné la mort de 49 personnes, selon les autorités.
"Sur la base de simples suspicions et de fausses accusations, les groupes d’auto-défense Koglweogos avec certains villageois de la zone ont attaqué une vingtaine de villages et ont perpétré des massacres sur les membres de la communauté peule pendant trois jours (le 1er, le 02 et le 03 janvier 2019)", a dénoncé le CISC.
"Les biens des victimes ont été détruits et incendiés. Une vingtaine de villages ont été touchés par cette violence inouïe où seuls les hommes de la communauté étaient ciblés. L’ampleur des violences a suscité une indignation générale de l’ensemble des Burkinabè, qui ont par ailleurs exprimé toute leur déception face à la réaction tardive de l’Etat", a indiqué le président du CISC.
Le CISC affirme avoir documenté un nombre de morts plus élevé que les chiffres officiels de 49 morts.
"Le nombre de morts à ce jour est de 210 morts. Ce chiffre a été obtenu après un recensement rigoureux ménage par ménage. Nous précisons que la liste va s’allonger avec le recensement toujours en cours sur le terrain. Le CISC attend du gouvernement qu’il réactualise ses chiffres comme il s’y était engagé", a indiqué M. Diallo, citant également plus de 20.000 blessés.
"Nous avons peur que cette volonté de cacher des morts puisse être préjudiciable aux victimes, au moment de leurs dédommagements", a-t-il ajouté.
Pour l'avocat du collectif, Me Ambroise Farama , c'est clairement une opération préméditée, planifiée et exécutée par les Koglweogo.
"C'est un génocide qui s'est passé les 1er, 2 et 3 janvier 2019", a-t-il insisté, regrettant qu'un mois après ces tragique événements, les auteurs de ce massacre sont libres bien que des assassins soient identifiés, comme des membres du groupe d'autodéfense.
Boa, Ouagadougou
Par Koaci
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